KINKALA, 13 MARS (ACI) – Le directeur départemental de la santé du département du Pool, M. Albert Touari, a sensibilisé, le 11 mars à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, les leaders d’opinion, aux risques et à l’engagement communautaire dans le cadre de la vaccination de routine, en vue de réduire la mobilité et mortalité des enfants de 0 à 18 mois et les femmes enceintes.
« Nous avons exhorté les chefs religieux, les chefs de quartiers, les chefs traditionnels, les animateurs des comités des marchés, les ONG et les associations, à s’engager pleinement dans cette activité, en s’impliquant véritablement dans les activités de mobilisation sociale », a dit M, Touari.
M. Touari a rappelé que la vaccination est une action médicale qui protège contre les maladies. Elle permet au système immunitaire de produire des anticorps qu’il gardera pour un temps variable selon le type de vaccin.
Dans son message, il a aussi relevé quelques maladies cibles du Programme élargi de vaccination (Pev). Il s’agit de la rougeole, la fièvre jaune et les diarrhées qui attaquent souvent les enfants de 0 à 18 mois.
« Il est important pour chaque enfant de recevoir les vaccins selon le calendrier recommandé, car les vaccins procurent une protection optimale lorsqu’ils sont administrés avant que les enfants ne soient exposés au virus ou à la bactérie causant une maladie évitable par la vaccination », a-t-il souhaité.
Depuis 1981, le Pev, a-t-il signifié, a été mis en place en République du Congo, avec pour mission, de contribuer au meilleur suivi des enfants en réduisant la mobilité et la mortalité. Jusqu’à ce jour, le Congo n’a pas encore atteint 85% de couverture vaccinale sur toute l’étendue du territoire national.
« Si le Pev atteint 85% en ce qui concerne le Penta 3, cela est une bonne chose, car ce vaccin protège contre une série de maladies comme la poliomyélite, la diphtérie, l’hépatite B, la coqueluche », a conclu M. Touari. (ACI/Jean Marie Banzouzi)
