KINKALA, 02 MAI (ACI) – Le préfet du département du Pool, M. Jules Mounkala Tchoumou, a encouragé récemment à Kinkala, les élus et les autorités locales à accompagner la direction départementale des Soins et services de santé dans ses multiples batailles, afin d’améliorer l’offre de santé des populations du Pool.
Il a fait ce plaidoyer lors de la session inaugurale du Conseil départemental de la santé du Pool. « La santé n’est pas l’exclusivité des agents de santé seuls, elle est multisectorielle. C’est pourquoi, je demande à toutes les autorités déconcentrées et décentralisées de prendre à bras le corps les problèmes de santé des populations », a-t-il exhorté.
Dans son discours de circonstance, M. Mounkala Tchoumou a indiqué que cette session s’inscrit dans la perspective de placer une dynamique afin que tous les acteurs politiques, administratifs, communautaires, puissent mieux réfléchir pour permettre à toutes les filles et fils du Pool d’accéder aux soins de qualités et à moindre coût.
Au cours de la session, les participants ont mis l’accent sur le bilan de l’année 2024 de la direction départementale des Soins et services de santé du Pool. Il s’est agi également de faire une analyse approfondie des indicateurs pour mieux projeter l’année 2025, afin d’aboutir à des actions pertinentes susceptibles de réduire la mortalité.
Prenant la parole à cet effet, le représentant du ministre de la Santé et de la population, le Dr Jean Claude Moboussé a évoqué quelques obstacles qui freinent ce secteur, parmi lesquels la mauvaise gouvernance, la qualité insuffisante de l’offre des soins et services, ainsi que la mauvaise gestion des ressources.
Pour relever ces défis, il a suggéré de renforcer le système de santé à partir de six piliers, à savoir la gouvernance, la gestion des ressources humaines, l’information sanitaire, les ressources financières, les équipements et les médicaments. A son avis, la santé de la population communautaire constitue un véritable levier du développement.
« L’implication des agents communautaires dans les systèmes de santé est un atout majeur, car ils ont la vocation de soulager les peines de la population dans les milieux reculés », a-t-il reconnu, invitant le Conseil départemental de valoriser le travail des agents communautaires en prenant en compte leurs doléances.
Clôturant son propos, il a salué l’appui des partenaires techniques et financiers, dont l’Oms, l’Unicef, la Banque mondiale et bien d’autres. (ACI) Jean Marie Banzouzi
