KINKALA, 30 MAI (ACI)- Le préfet du département du Pool, M. Jules Mounkala Tchoumou a proposé quelques pistes de solutions afin de sortir la ville de Kinkala de l’incivisme des jeunes et du désordre occasionnant l’insécurité.
«Nous devons échanger pour avoir la même vision, nous devons être dans un même bateau pour lutter contre l’incivisme et ses dérapages à Kinkala. La contribution des uns et des autres dépend de la position que chacun occupe dans la société », a dit, M. Le préfet du département du Pool lors de son entretien avec les chefs de quartiers, de blocs, de villages, ainsi qu’avec les représentants des jeunes.
M. Mounkala Tchoumou a signifié que la consommation des drogues est un facteur qui conduit à la dérive de la couche juvénile, soulignant, à cet effet, la nécessité de sensibiliser des jeunes sur les méfaits des dogues dans l’organisme. Pour cela, il a interpelé la conscience des parents et leur responsabilité en tant qu’éducateurs dans le toit conjugal.
De même, Mounkala Tchoumou s’engager à identifier et démanteler les foyers de consommation des drogues et les lieux de retrouvaille des brigands, demandant ainsi les services de la communauté urbaine de Kinkala et les responsables de la force publique de fermer ces endroits.
Selon lui, les autorités doivent prendre en charge la jeunesse en organisant des séminaires d’explications, des moments de partage pour montrer l’importance de garder son corps sain. La force publique n’a pas seulement la mission d’arrêter et de déférer, mais la vocation aussi d’éduquer, a-t-il affirmé.
Pour le préfet du Pool, il est impératif d’interdire la vente des médicaments prohibés comme le Tramadol, s’attaquer aux cultivateurs du chanvre qui possèdent de vastes champs dans la localité, veiller aux infiltrations des suspects, car plusieurs bandits pourchassés à Brazzaville viennent se réfugier à Kinkala.
Il a appelé les policiers, les gendarmes, les chefs de quartiers, de zones, de blocs à mener des patrouilles conjointes pour lutter contre le banditisme et l’insécurité dans la ville. Dans tous les quartiers, des équipes de veille, constituées des jeunes dynamiques et forts, doivent être mis en place afin d’aider la force de l’ordre dans sa lourde tâche, a-t-il insisté. (ACI/ Jean Marie Banzouzi)
