BRAZZAVILLE, 05 AOÛT (ACI) – Le conférencier et chef de parcours sciences et techniques de la communication à l’Université Marien Ngouabi, M. Antonin Bossoto a souligné le 04 août à Kintélé dans le département du Pool, la nécessité pour les acteurs, les décideurs et les innovateurs de disposer des outils nécessaires à la promotion de la culture africaine à l’échelle mondiale à l’ère du numérique.
Lors d’une conférence-débat organisé par le promoteur de l’émission » Studio 210 », M. Chevry Diazz, placé sous le thème «La culture africaine, pourquoi faire, à l’ère de la technologie ?», M. Bossoto a fait savoir que la culture africaine est riche et existe encore dans son unicité et sa diversité.
A son avis, les technologies sont à mettre à contribution pour faire valoir la culture africaine. A ce sujet, il a exhorté les autorités africaines de mettre en place des stratégies et des financements pour former les élites africaines et d’investir dans le domaine de la culture pour concurrencer les autres cultures au niveau mondial.
«Nous devrions nous battre pour positionner l’identité et la culture africaine dans la civilisation mondiale», a-t-il dit.
Pour sa part, le socio-économiste et égyptologue, M. Jean Luc Kouanda a invité les jeunes d’avoir la volonté d’apprendre la culture africaine et du Congo auprès des anciens.
De son côté, le panafricaniste et écrivain congolais, M. Obambe Ngakosso a fait savoir que la culture est l’alpha et l’oméga d’un peuple. En effet, a-t-il dit, tout ce que l’homme fait est rattaché à sa culture entre autres, la pratique de l’économie, l’agriculture, et l’éducation.
Cette conférence-débat, a été animée par l’artiste musicien congolais, Bob De Guess qui a interprété les chansons de Franklin Boukaka, de Mory Kante et des autres artistes. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
