Afrique/Hydraulique : La Cicos ouvre ses portes aux pays non membres de la Cemac

BRAZZAVILLE, 05 AOUT (ACI) – Le président du comité des ministres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, M. Emile Ouosso et la secrétaire générale de cette institution, le Dr Marie Thérèse Itongo ont discuté, le 4 août à Brazzaville, de la liste des pays non membre de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (Cemac) désireux d’adhérer à cette institution, préalable à la programmation des visites de travail dans ces pays.

La secrétaire générale de cette institution a, à cet effet, expliqué que les pays qui veulent y adhérer fassent la demande et la Cicos les acceptera comme pays membres, précisant qu’aujourd’hui, on en compte que six au sein de l’institution et la Zambie n’est qu’un membre observateur.

Cette discussion a été menée au cours d’une séance de travail, pendant laquelle les deux personnalités ont passé en revue les dossiers liés au fonctionnement de ladite structure.

Il s’est agi des dettes des pays membres, du plan de mise en œuvre du programme d’activités, du dossier de la réforme institutionnelle de la Cicos, du budget prévisionnel pour l’opérationnalisation des directions restantes.

« Comme toutes structures, nous avons des difficultés financières et le président du comité des ministres nous a fait des propositions de solution. Après cette séance, nous allons nous mettre au travail pour lui fournir des documents demandés », a fait savoir le Dr Itongo, demandant aux pays de respecter leurs engagements.

Les deux personnalités ont également abordé le sujet sur la création de l’école régionale de formation en navigation. La Cicos avec l’appui de la coopération allemande a créé l’école régionale de formation en navigation intérieure en 2007, afin de former un personnel navigant et administratif capable de répondre aux défis de la navigation intérieure dans le Bassin du Congo.

La création de cette école a été motivée par plusieurs raisons, entre autres, le grand nombre de personnel sans formation spécialisée, le vieillissement de l’équipage qualifié et le manque de formation des équipes administratives. Ces manquements sont à l’origine du retard accumulé par le secteur du transport fluvial du Congo qui demeure bien en deçà de son potentiel.

La secrétaire générale de la Cicos a réaffirmé que « cette école forme les matelots, capitaines et autres personnels navigants. Mais la contribution des Etats fera en sorte que cette école prenne un rayonnement véritablement sous-régional ».

Rappelons que les objectifs de la Cicos se résument à la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau et la gouvernance. (ACI/LOE Mercia)

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