BRAZZAVILLE, 18 JUIL (ACI) – La Côte-d’Ivoire et le Tchad ont fait, le 16 juillet à Brazzaville, un don d’instrument de musique traditionnelle de leur pays respectif au bénéfice du Musée panafricain de musique (Mpm).
Les deux instruments de musique, notamment le « Djomolo», offert par la Côte-d’Ivoire et le Balafon donné par le Tchad, ont été réceptionnés par la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault, à l’occasion de la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), qui se tient du 15 au 22 juillet à Brazzaville.
En offrant l’instrument de son pays, le directeur de cabinet du ministre de la Culture de la Côte-d’Ivoire, M. Florent Galaty, a indiqué que cet instrument appartient à la communauté Baoulé qui fait partie des peuples akans. «Le Djomolo est un instrument de musique traditionnelle qui est joué par deux personnes, pour montrer la concordance, la solidarité et l’harmonie», a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le ministre tchadien des Affaires culturelles, du patrimoine historique et du tourisme, M. Abakar Rozi Teguil, a félicité le Président de la République, M. Denis Sasou-N’Guesso, pour avoir relancé le Fespam qui avait manqué à ses rendez-vous depuis plusieurs années, indiquant que le Balafon que son pays offre au Mpm, est originaire du sud du Tchad.
A cette occasion, il a lancé un appel à d’autres pays africains qui n’ont pas pu envoyer des instruments traditionnels de musique de leur pays de le faire, parce que cela relève aussi de l’identité africaine.
Réceptionnant ces deux instruments, la ministre en charge de l’Industrie culturelle, Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault a rappelé que le Fespam n’est pas le festival du Congo, mais plutôt de tous les peuples africains pour célébrer la culture, aussi bien dans le domaine de la musique et dans le domaine de l’art traditionnel et moderne du continent.
«Nous voulons qu’à travers ce musée panafricain de musique, où sont exposés les instruments de musique africain, le monde entier puisse découvrir les savoirs faire qui date de plusieurs millénaires», a-t-elle dit, appelant tous les peuples africains à alimenter ce musée pour permettre à tout le monde de pouvoir visité ces œuvres. (ACI/Blanchard Boté)
