Brazzaville, 20 Sept (ACI) – Plusieurs scientifiques africains participent, du 18 au 22 Septembre à Brazzaville, à la 7e conférence internationale de l’association panafricaine des poissons, pêche poissons et pêches africaines : diversité, conservation et gestion durable.
Selon ces chercheurs, la faune ichtyologique africaine, comprenant plus de 3700 espèces appartenant à quelque 520 genres et environ 90 familles, est exposée à de nombreuses menaces dont la plupart sont d’origine anthropique.
Les principales causes de la perte de diversité halieutique sont l’altération de l’habitat, l’introduction d’espèces exotiques, la surexploitation des ressources halieutiques et la pollution.
Cette réunion permettra aux scientifiques de toute l’Afrique et du monde entier qui étudient les poissons africains ainsi les jeunes chercheurs, d’échanger des informations et des idées afin d’initier des études collaboratives.
A cette occasion, ils vont débattre autour de nombreux thèmes dont la conservation et la gestion des ressources aquatiques, l’impact humain sur la diversité halieutique et son exploitation, la biodiversité des eaux douces comme indicateurs de santé. Les stratégies de conservation et de gestion durable des systèmes aquatiques.
Ouvrant les travaux, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuelle, a invité les participants à avoir des échanges «très fructueux», dans la mesure où de nombreuses espèces restent à découvrir.
«Nous sommes impatients de pouvoir recevoir les conclusions de cette rencontre qui ne manqueront pas d’être relayés par l’agence nationale congolaise de valorisation des résultats de la recherche», a-t-elle déclaré.
Aussi, elle a relevé l’importance du poisson dans la préservation du cycle de la vie parce que, celui-ci contribue non seulement à l’alimentation des humains et des animaux mais également à l’écologie.
Cette 7e conférence internationale de l’association panafricaine des poissons est organisée par le Département océanographie et environnement de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen), l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et de Foresterie, l’Université Marien Ngouabi et le Laboratoire de Recherche en Biologie et Ecologie Animales (LARBEA) de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), de l’Université Marien Ngouabi. (ACI/Berninie Déde Massamba)