BRAZZAVILLE, 29 JAN (ACI) – Les acteurs du secteur informel ont fait part de leur mécontentement concernant la qualité du service électrique dans la capitale, lors d’une enquête de l’Agence congolaise d’information (Aci).
Dans une interview de l’Aci, des menuisiers, soudeurs, mécaniciens et réparateurs de téléphones ont qualifié ce service d’instable et de médiocre. Ils ont souligné que les fréquentes coupures d’électricité entravent gravement leurs activités professionnelles.
« Cette situation nous empêche de travailler. L’électricité est instable, nous en avons trois jours sur sept. Nous ne pouvons plus réparer les téléphones, alors que de nombreuses activités dépendent de cet outil. Sans électricité, nous ne pouvons rien faire », a déclaré M. Servé Mabengo, réparateur de téléphones.
Les menuisiers et soudeurs ont également fait remarquer que la puissance électrique fournie ne répond pas aux besoins de leurs équipements, nécessitant une capacité plus élevée. De plus, l’utilisation de groupes électrogènes comme solution temporaire entraîne une augmentation des coûts de production pouvant réduire leur nombre de clients.
Un représentant de la société Energie électrique du Congo (E2C), s’exprimant sous couvert d’anonymat, a expliqué que la crise électrique perdure en raison de la faible capacité installée, ne se limitant qu’à environ 600 mégawatts, bien en dessous des 2000 mégawatts recommandés pour assurer une fourniture stable dans le pays.
Face à cette situation préoccupante, la population a appelé le ministère de l’énergie à renforcer ses efforts pour améliorer la qualité de la production et de la distribution d’électricité. (ACI/ Allegra De rachelia & Merleine Exaucée)