BRAZZAVILLE, 18 MAI (ACI) – Une vingtaine de femmes journalistes des différents médias ont été formées, du 16 au 17 mai à Brazzaville, sur les questions liées à l’égalité et la sécurité dans l’exercice de leur métier, afin de permettre à ces dernières de s’armer des outils nécessaires pour se défendre en cas de danger.
Placé sous le thème « Egalité, équité, genre et sécurité des femmes journalistes dans les médias », cet atelier, organisé par le Conseil genre de la Fédération syndicale des travailleurs de la communication (Fesytrac), avec l’appui financier de l’Union norvégienne des journalistes, a permis aux participantes de partager leurs expériences sur le terrain.
D’après les organisateurs, cette formation a été organisée parce que les femmes journalistes sont souvent victimes du harcèlement sexuel et des attaques de tout genre.
A cette occasion, Mme Mercia Loemba, l’une des formatrices, a indiqué que face au harcèlement sexuel, les femmes devraient hocher la tête et dire «Non» pour décliner la demande, parce que le «Non» a plus de pouvoir. Cette forme de violence, a-t-elle poursuivi, pousse souvent les femmes à démissionner en raison de l’impact psychologique que cela peut provoquer sur la santé mentale.
S’agissant des droits et sécurité, la formatrice, Mme Laure Mavoungou, a signifié que les femmes des médias doivent s’imposer dans le travail, car le travail n’a pas de sexe et les hommes ne sont pas des escaliers qui doivent les aider à se démarquer dans leurs différentes structures.
Cette formation, la quatrième du genre qui s’étend dans tous les départements du pays, s’inscrit dans le dynamisme du conseil genre de la Fesytrac, visant à faire la promotion du genre au plan national et international. (ACI/Sandra Itoua)