Brazza/Santé : L’hôpital de Talangaï se dote d’une réglementation pratique chirurgicale

BRAZZAVILLE, 24 AVRIL (ACI) – Le directeur général de référence du district sanitaire de Talangaï, M. Roger Oyéré, a ouvert, le 23 avril à Brazzaville, l’atelier d’élaboration de bonnes pratiques organisationnelles en matière de chirurgie, visant à doter cette structure sanitaire d’une réglementation pour la pratique chirurgicale.

Organisés par le service de la coordination des affaires médicales, ces travaux permettront d’améliorer les prestations en chirurgie ainsi que le suivi des patients post-opératoires.

Durant deux jours, les participants vont actualiser les outils existants en chirurgie, concevoir la fiche de liaison entre le service d’anesthésie réanimation bloc opératoire et la fiche de consentement du patient pour l’intervention, ainsi qu’élaborer une check-list de sécurité du patient au bloc opératoire.

Ils vont, également, définir les procédures d’inscription du patient au programme opératoire, les documents administratifs à remettre aux patients, et mettre en place des outils d’évaluation de la satisfaction du patient ainsi qu’une grille d’évaluation des pratiques chirurgicales.

Selon M. Oyéré, l’instauration de ces normes chirurgicales donnera à l’hôpital de Talangaï la possibilité de garantir la qualité des soins médicaux. Ces nouvelles normes incluent, notamment, l’observation médicale initiale, la gestion de l’anesthésie et le consentement éclairé du patient.

Bien que ces mesures puissent rallonger le processus, elles répondent à l’évolution des normes de santé avec l’avènement de l’assurance maladie. « Nous sommes dans cette obligation parce qu’avec l’avènement de l’assurance maladie, il y a des bonnes pratiques qui vont être notées et nous voulons ne pas être en dehors des bonnes pratiques », a-t- il indiqué.

De son côté, le chef de service de la coordination des affaires médicales, M. Herman Ndinga, a souligné la nécessité de cet atelier car, la pratique chirurgicale n’étant pas réglementée, peut entraîner des complications, aussi bien pour les malades que pour les chirurgiens. « De telles pratiques peuvent nuire à l’image d’un service, d’un hôpital, voire de tout un système de santé et entraîner la rupture du contrat de confiance entre la population et l’hôpital », a-t- il fait savoir.

À l’issue de cet atelier, cet établissement sanitaire servira de structure de santé pilote au Congo, car parmi les attentes de cet atelier figure la mise en place des outils d’évaluation de la satisfaction du patient et une grille d’évaluation des pratiques chirurgicales. (ACI/Berninie Dédé Massamba)

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