Brazza/Santé : Plus de 60 femmes enregistrées pour le dépistage du cancer

Brazzaville, 07 Oct (ACI) – Au total 68 femmes se sont faites enregistrer, depuis le lancement de la campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, à l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangai, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, en vue d’une prévention de cette pathologie, a dit la coordonnatrice de la maternité, Mme Pascaline Likibi, le 6 octobre dernier.

Elle a donné cette information, lors de la Journée scientifique, organisée pour sensibiliser les femmes et les agents de santé sur le cancer du col de l’utérus et du sein, dans le cadre de la campagne d’ « octobre rose».

Cette journée a été célébrée, cette année, sous le thème « Adhérer au dépistage, c’est la meilleure manière de se protéger contre les cancers du sein et du col de l’utérus ». Cette célébration a eu pour but de redonner le sourire aux femmes et aux familles.

A cette occasion, plusieurs thèmes ont été développés, entre autres, « La genèse du cancer du col de l’utérus », « La prévention du cancer du col de l’utérus », « La prévention du cancer du sein » et « La place du dépistage lors des soins prénatales ».

Concernant la genèse du cancer du col de l’utérus, le Dr Herman Ghislain Ndinga a fait savoir que le cancer vient du microbe appelé Human papillomavirus (Hpv), qui se transmet par voie sexuelle.

Cependant, a-t- il dit, dans 80% de cas, quand ce microbe s’installe durant au moins une année dans le corps, l’organisme lutte pendant cette période pour le détruire. Par ailleurs, Il a indiqué que pour 20% de cas, si l’organisme ne tue pas ce virus au bout d’une année, cette infection devient chronique.

A partir de cet instant, a-t-il poursuivi, le chemin vers le cancer du col de l’utérus est ouvert. Ainsi, dans deux à six ans, cette infection Hpv devient chronique, d’où la personne peut basculer dans la phase de la lésion cancéreuse par rapport à son immunité.

Dans son intervention, la coordonnatrice des soins, Mme Félicité Sylvie Obossodjola, a fait remarquer qu’une fille de 25 ans, qui a eu des rapports sexuels précoces à partir de 13 ou 15 ans, peut développer la maladie après 12 ans.

Par ailleurs, pour une meilleure prévention, une femme de 40 ans devrait se faire dépister chaque deux ans, tandis que celle de plus de 60 ans devrait le faire chaque année pour connaître son état de santé.

Poursuivant son propos, Mme Obossodjola a estimé que cette journée va permettre aux organisateurs de cet événement de sensibiliser la femme car, elle est ignorante de cette pathologie.

Selon elle, les femmes viennent se faire consulter quand elles sont malades. Or, la prévention du cancer du col de l’utérus et du sein se fait avant l’apparition des symptômes, d’où l’exhortation au dépistage gratuit durant tout le mois d’octobre.

Dans son mot de circonstance, le directeur général de l’hôpital de référence de district sanitaire de Talangai, le Dr Roger Oyere, a indiqué que la maternité est le premier maillon de la prévention de la situation évoluée.

Dans cette optique, cette structure sanitaire assure la prise en charge de la situation initiale, au cours de laquelle la guérison est possible et effective.A son avis, la guérison intervient lorsqu’on a dépisté une situation infra-clinique du cancer du col de l’utérus et du sein.

Pour ce faire, la maternité se doit d’être en mesure de dépister toute situation en rapport avec la maladie du cancer du col de l’utérus et du sein.

Lors de la célébration de cette journée scientifique, le laboratoire IMEX a fait un don de 100 lots de spéculants pour faciliter le travail de dépistage du cancer du col de l’utérus. (ACI/Nadège Makoubama)

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