Changement climatique : Denis Sassou-N’Guesso, un soldat de l’environnement

Si la lutte contre le changement climatique était un Chef d’Etat, il s’appellerait, sans doute, Denis Sassou-N’Geusso. Le Président congolais ne cesse de faire de l’environnement son cheval de batail. Cette ambition lui a valu de réunir les dirigeants mondiaux, autour du sommet des trois grands Bassins forestiers tropicaux, du 26 au 28 octobre à Brazzaville, pour débattre autour de la question afin de sauver la planète.

Ce sommet des trois Bassins des écosystèmes, de  biodiversité et des forêts tropicales, à savoir Amazonie-Congo-Bornéo-Mékong et Asie du Sud-Est va donner, à en croire des observateurs, une réponse collective et concertée de ces trois poumons verts.

Dans son allocution à la tribune des Nations-Unies, le Chef de l’Etat a appelé, une fois de plus, à la prise de conscience collective et immédiate face à l’urgence climatique.

« Le climat est aujourd’hui la plus pressante de toutes les urgences. Cette urgence touche au cœur de la vie, dans toute sa diversité, elle questionne notre existence dans toute sa complexité.  La montée continuelle des niveaux des mers qui met en péril les pays insulaires. La désertification déferlante que plus rien ne semble arrêter. La canicule suffocante qui emporte, chaque fois, de nombreuses personnes du troisième âge. Les inondations répétitives et les coulées de boue soudaine qui occasionnent les dégâts que l’on voit », a-t-il martelé, poursuivant que des phénomènes aussi dangereux que dévastateur qui interpellent désormais jusqu’au plus sceptique d’entre nous.

En sa qualité du président de la commission climat du Bassin du Congo, M. Sassou-N’Guesso a vanté le rôle joué par le Congo dans la survie de l’humanité tout entière.

« La forêt fait vivre des millions d’individus. Avec un taux de déforestation le plus faible au monde, puisqu’il n’est que de 0,06%, mon pays joue à fond sa partition dans la préservation de l’environnement, au nom de la survie de l’humanité », a-t-il soutenu, avant de se réjouir de l’aboutissement du dossier d’inscription du parc naturel d’Odzala Koka, sur la liste du patrimoine mondial. Inscription faite lors de la 45e session du comité du patrimoine de l’Unesco, tenu récemment à Riyad, en Arabie saoudite.

Pour le Chef de l’Etat congolais, c’est un acte de reconnaissance qui gratifie les efforts du Congo dans la préservation de ce joyau naturel de près de 1,2 millions d’hectares, riche en biodiversité animale et végétale, au cœur du Bassin du Congo.

Les sacrifices consentis devraient être compensés financièrement par la communauté internationale

C’est ainsi, qu’il a souhaité que les sacrifices consentis par les populations riveraines, en abandonnant volontairement certaines activités susceptibles de porter atteinte à l’environnement et le renoncement par les Etats à des projets de développement pour préserver les écosystèmes de biodiversité, devraient être compensés financièrement par la communauté internationale.

Le combat du Chef de l’Etat congolais ne se limite pas qu’au niveau international, comme avec, l’initiative de ‘’la décennie mondiale de l’afforestation’’ pour une biodiversité et un couvert végétal danse au service de l’humanité, qu’il a lancé lors de la COP 27 en Egypte.

A cet effet, il a mis en place au niveau national plusieurs initiatives dont la Journée du planting d’arbres, le 6 novembre de chaque année. Cela a permis de planter 19.388 espèces d’eucalyptus urograndis,  de pinus caribeae et de terminale mentale l’année dernière à l’esplanade du pavillon présidentiel de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, sur une superficie de 12.9 ha.

Dans le cadre de la réglementation de la biodiversité, il existe au Congo, un texte interdisant aux populations des villes d’abattre des arbres sous peine d’amende. Pour des besoins de nécessité un arbre ne peut être abattu qu’uniquement avec l’autorisation de la mairie, rappelle-t-on.

Par LOE Mercia

Articles Similaires

DERNIÈRES PUBLICATIONS

FansJ'aime
SuiveursSuivre
AbonnésS'abonner