Brazzaville, 30 MARS (ACI) – L’Association des géographes du Congo (Ageco), a organisé le 29 mars à Brazzaville, la 1ère journée géographique en souvenir des activités académiques des années 70-90, des géographes titulaires, missionnaires ou vacataires, enseignants des Sciences géographiques et chercheurs dans le domaine des Sciences de la Terre.
Placée sur le thème « Retrouvailles Géographiques et de l’Hommage à trois Géographes Emérites », cette édition a eu pour objectifs d’organiser les premières retrouvailles des acteurs Emérites des Géosciences, des Sciences géographiques et de la vie, de rendre un hommage aux collègues et amis géographes dévoués des décennies glorieuses.
Cette édition a permis également de présenter succinctement le projet de numérisation de Fonds documentaires privés des géographes et autres scientifiques.
Intervenant à cette occasion, le Dr Antoine Mapangui, a loué la présence des géographes, professeurs encore en activité qui contribuent à l’avancement non seulement des sciences de la terre, mais aussi et surtout, à la résolution des problèmes et des impacts qui sont aujourd’hui visibles au Congo, à savoir les érosions, inondations, la canicule, qui est aussi un effet des changements climatiques.
Il a fait savoir que le département de géographie de l’Université Marien Ngouabi (Umng), s’était constituée une équipe d’amis venus de tous les horizons, composée notamment des titulaires des instituts de recherches de géographiques, des professeurs missionnaires français ou d’autres venus de la coopération avec les autres universités.
M. Mapangui a déploré le fait qu’au fil des années, la production intellectuelle abondante d’autrefois s’est effritée, car, avec la mort de beaucoup d’entre eux, les fonds documentaires étaient dégradés, annihilant leurs efforts de plusieurs années de recherches.
Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur et de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local, M. Juste Désiré Mondélé, a souligné qu’il est temps que l’humanité et les congolais sachent qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il y a bien les hommes et les femmes qui sont formés à apporter au pouvoir public quelques solutions à la question liée au changement climatique.
« Il y a des personnalités, des hommes et des femmes qui des années avant, ont réfléchi, parcouru le territoire, averti et ont fait des publications scientifiques qui n’ont pas peut–être été lues parce que cachées au commun de mortel, vous êtes la thérapeute du climat », a-t-il dit.
De son côté, l’ancien chef département de géographie à l’Ecole normale supérieure (Ens), M. Daniel Mboyi, s’est réjouis pour l’organisation de cette première édition, en mémoire des grands géographes avec lesquels ils ont travaillé et dirigés des travaux sur des thématiques liés entres autres, aux écosystèmes.
Selon lui, les problèmes auxquels les géographes sont confrontés ont déjà été abordés et ont fait l’objet des propositions pertinentes et des solutions amorcées, signalant qu’il simplement un manque de volonté pour les exploiter.
« Nous avons mis la main pour faire vivre cette géographie planétaire, tous les problèmes qui étaient posés étaient résolus. Je me réjouis, ce soir, quand je viens ici, en la mémoire des grands géographes avec qui nous avons travaillé ensemble comme le Colonel Albert Matoumona Ounga, les Maitres-assistants, MM Joseph Nguembo et Marcel Pounza », a-t-il dit. (ACI/ Edouard Mangongo)
