Congo/Banque Mondiale: 70 millions de dollars Us pour la mise en œuvre du Pagir

Brazzaville, 30 Mars  (ACI) – La ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, gouverneur de la Banque mondial en République du Congo, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babakas, a officiellement lancé le 28 mars dernier à Brazzaville, le Programme «accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services » (Pagir), estimé à 70 millions de dollars Us.              

Ce programme lancé en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a pour objectif d’accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses publiques, tout en mettant l’accent sur l’amélioration des services publics dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Dans son discours relatif au lancement officiel de Pagir, Mme Ebouka Babakas, a indiqué que le Pagir apparaît comme un exemple parfait après le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp), clos en décembre dernier, de l’engagement de la Banque mondiale à appuyer la République du Congo dans le renforcement de la mobilisation des recettes, de la qualité de la dépense publique et dans le renforcement des conditions d’une croissance soutenable.

Photo de famille des officiels

Intervenant à cette cérémonie, la représentante de la Banque mondiale en République du Congo, Mme Louise Pierrette Mvono, a fait savoir que ce projet se subdivise en deux composantes, un financement axé sur les résultats appelé (PforR) de 55 millions de dollars et un financement de projet d’investissement appelé (Ipf) de 15 millions de dollars alloué au titre d’une assistance technique. 

Le programme, a-t-elle poursuivi, appuiera d’abord l’obtention de résultats dans les domaines tels que, accroitre la mobilisation des ressources intérieurs et l’efficacité de la gestion des finances publiques, avec des renforcements dans la budgétisation, l’exécution budgétaire, les investissements publics, les marchés publiques et la transparence des ressources publiques.

Le deuxième domaine d’intervention portera sur des réformes essentielles de la gestion des finances publiques qui permettront d’améliorer la fourniture des services dans des secteurs clés comme l’éducation et la santé, a-t-elle martelé.

Les principaux résultats attendus dans le cadre du Pagir, a précisé la représentante de la Banque mondiale sont, entre autres viser une efficacité accrue dans la mobilisation des recettes à travers une modernisation des administrations fiscales et douanières, la création de plus de synergie entre les différentes administrations responsables de la perception des recettes, une incitation à davantage de recours aux systèmes fiscaux numériques et le renforcement de l’éthique de responsabilité et la transparence dans les industries extractives.

Pour elle, les faiblesses de la gestion des ressources, qu’il s’agisse dela faible collecte des recettes ou celle de l’efficacité des dépenses publiques, ont un impact significatif sur la qualité des services, en particulier dans les secteurs sociaux de base que sont la santé et l’éducation.

Le Pagir, a-t-elle affirmé, représente une consolidation significative de diverses réformes et projets d’investissement, bénéficiant du soutien de la Banque mondiale à travers tant l’appui budgétaire que les initiatives d’investissement. (ACI/Blanchard Boté)

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