Brazzaville, 20 Mars (ACI) – La ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Mme Ingride Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a invité le 19 mars à Brazzaville, les ministres sectoriels et les autres maillons de la chaine de performance à consolider leurs échanges avec les coordonnateurs pour garantir la bonne exécution des projets financés par la Banque mondiale.
S’exprimant à la cérémonie d’ouverture de la revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo, conjointement avec les journées de partage de connaissances, Mme Ebouka-Babackas a souligné qu’une rationalisation de la dépense publique avait été entreprise .
À partir du 1er juillet 2022, la Banque mondiale a fixé un montant minimal de 60 millions USD par projet, favorisant ainsi une approche transversale bénéficiant à plusieurs départements ministériels par le biais de programmes de développement.
« Une telle approche, visant à réduire l’émiettement du portefeuille des projets, à assurer leur cohérence dans la mise en œuvre et à amplifier leur impact sur les populations vulnérables de notre pays, se traduit aujourd’hui par un portefeuille plus resserré, exigeant une attention soutenue pour sa bonne gestion : la qualité doit primer sur la quantité », a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de l’optimisation de la performance du portefeuille de projets, le gouvernement a mis en place le 26 janvier dernier une cellule de suivi des initiatives, des programmes et des projets de la Commission Nationale de l’Aide Publique au Développement, afin d’améliorer le pilotage des projets par une surveillance accrue de leur exécution, a précisé la ministre.
Par ailleurs, elle a salué le professionnalisme de la Banque mondiale pour les deux premières tranches décaissées en faveur du Congo, affirmant que le gouvernement travaille à obtenir la troisième et dernière tranche cette année.
De son côté, la Représentante Résidente de la Banque mondiale en République du Congo, Mme Louise Pierrette Mvono, a souligné que la consultation annuelle offrirait aux participants l’occasion de réexaminer, entre autres, les outils de travail, le système de suivi de la mise en œuvre et les stratégies d’intervention, en lien avec les objectifs de performance, afin de maintenir et d’asseoir un portefeuille pays de qualité et à moindres risques fiduciaires.
À cet effet, Mme Mvono a encouragé les participants à discuter des défis entravant l’efficacité et l’efficience dans la gestion des ressources humaines et financières que la République du Congo confie à la banque pour contribuer à sa croissance économique tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus vulnérables.
« Pour répondre à ce besoin, le déroulement de la revue du portefeuille de cette année a été légèrement modifié pour accorder plus de temps aux discussions, pour confirmer ou identifier les enjeux et pour tirer profit de l’expérience des uns et des autres afin de concevoir des solutions adaptées aux réalités socio-économiques et environnementales actuelles », a-t-elle indiqué.
Selon la Représentante Résidente, cette consultation annuelle permet également d’enrichir la collaboration entre les différents acteurs de développement grâce à deux journées dédiées à la dissémination des études analytiques produites par la Banque mondiale au cours de l’année fiscale en cours et à des échanges sur les problématiques d’actualité.
Au cours de la réunion, une restitution de l’enquête pays de la Banque mondiale en 2012 a été présentée et une vidéo sur les actions de cette banque au Congo a été diffusée.
Cette revue annuelle de quatre jours est placée sous le thème : « Optimisation de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo »(ACI/Simone Mouaya)
