Brazzaville, 14 Jan (ACI) – Le président de l’Union nationale des écrivains et artistes du Congo (Uneac), M. Henri Djombo, a invité les écrivains congolais, le 11 janvier à Brazzaville, à promouvoir l’unité, en cassant toutes sortes de barrières entre les anciens et nouveaux membres afin de bannir le germe de la division.
Cette invite a été faite lors de la veillée littéraire que les écrivains et la famille du feu général de brigade Claude Emmanuel Eta Onka ont organisée pour lui rendre un dernier hommage à titre posthume et reconnaître ses mérites.
«Dans le dialogue et la compréhension mutuelle nous pouvons bâtir ensemble et faire beaucoup de choses utiles pour la nation. Nous devons conjuguer nos efforts pour définir le futur et sa mise en œuvre », a-t-il déclaré, tout en soulignant qu’une seule personne ne peut construire le monde.
Dans son témoignage à l’endroit de l’illustre disparu, M. Djombo a indiqué qu’il a le sentiment de regrets et d’amertume suite à sa disparition. Il a signifié qu’il était le président des gens de lettres et de l’Uneac en étant poète, nouvelliste, essayiste, et romancier ayant apporté sa pierre à l’édifice dans la littérature congolaise, en montrant la voix aux jeunes écrivains.
Le départ du feu général de brigade Claude Emmanuel Eta Onka est une grande perte pour la communauté des artistes et écrivains congolais ainsi que le pays pour ses contributions apportée dans son parcours professionnel, sportif, littéraire et militaire.
Poursuivant son propos, il a fait savoir quen tant quécrivain, il a joué son rôle d’aîné auprès des jeunes en les intéressants davantage à l’écriture, la lecture et à l’inspiration littéraire. Il était ouvert lors des rencontres littéraires en exprimant librement sa vision et à pousser les autres à sexprimer également.
«Nous nous sommes rapprochés quand il était ministre des sports et moi président des deux fédérations congolaises de Tennis de table et d’Aïkido, nous avons cheminés ensemble pour le développement du sport national. Ainsi, nous avons eu des rapports respectueux », a témoigné M. Djombo, tout en indiquant qu’il aspirait toujours à l’unité des hommes. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
