BRAZZAVILLE, 14 JUIN (ACI)- Au total 17719 candidats répartis dans 91 centres dans tout le territoire national affrontent, du 13 au 17 juin à Brazzaville, les épreuves écrites du Baccalauréat technique et professionnelle, session de juin 2023.
Pour cette session, Brazzaville et Pointe-Noire comptent respectivement 8 423 candidats et 6 260 candidats. Le pourcentage des candidatures féminines est supérieur à celui des garçons avec 9014 filles, soit 50.87%. Les candidats libres sont quant à eux, sont au nombre de 5834 soit 32,93%. Ces données statistiques montrent qu’il y a une légère baisse de 3,30% du nombre des candidats par rapport à l’année dernière.
Les épreuves ont été lancées au Lycée technique industriel du 1er mai par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebome en compagnie du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou et des directeurs sectoriels.
«Je sais que l’examen a commencé depuis octobre et ce n’est qu’une formalité. Ici, c’est en réalité la fin de l’examen. Nous espérons que chacun de vous s’est préparé en conséquence. Notre souhait, c’est votre réussite totale», a indiqué M. Maguessa.
A cette occasion, les deux ministres et leurs délégations se sont rendus dans les Lycées Pierre Savorgnan de Brazza et 5 février 1979 en passant par le Complexe scolaire Anne Marie Javouhey, pour constater le déroulement des premières épreuves. Pour ce premier jour, il s’agit des épreuves de Français, philosophie, mathématiques et des statistiques.
«Partout, où nous sommes passés le constat est bon. Les candidats sont présents sauf une dizaine d’absents. Et, les équipes pédagogiques mises en place sont à l’ouvrage. Nous sommes rassurés que les premières heures sont annonciatrices de toute la durée des épreuves. Elles nous disent que nous aurons un baccalauréat apaisé. Et cela, j’espère, augure de la qualité des résultats à la fin des épreuves», a rassuré M. Maguessa.
Par ailleurs, il a salué la présence, dans tous les centres, de la sécurité civile pour son assistance. «La sécurité civile est un acteur important à la réussite des examens d’État puisqu’il y a des candidats, une fois assistés, reviennent en salle pour reprendre les examens et réussissent. Sans sécurité civile, il serait difficile pour eux de continuer les épreuves et réussir, ce qui sera regrettable», a-t-il dit.
Candidats en G2, Nganaye François Junior et Ngandou Plamedie, respectivement élèves au Complexe scolaire la Dynamique et candidate libre se sont dit prêt d’affronter l’examen et rassuré que tout se passera bien pour les bons résultats à cette session.
Les candidats de toutes les séries ont bien observé les prescriptions du ministre pour la bonne tenue des épreuves et ont laissé tous les objets interdits, particulièrement les téléphones portables et les sacs à l’entrée des centres.
En rappel, toutes fraudes aux examens d’État est passible de poursuites judiciaires et suspend le candidat à la participation aux examens d’État pendant au moins trois ans. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
