Brazzaville, 07 Juil (ACI) – Au total 112521 candidats sur toute l’étendue du territoire national ont été déclaré admis pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (Cepe) session de 2023, a annoncé le 6 juillet à Brazzaville, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou.
Sur un total de 140.137 candidats inscrits à cet examen d’Etat, 133.547 se sont présentés lors des épreuves écrites. Au nombre des admis, on compte 57.036 filles et 55.485 garçons et le pourcentage de réussite au niveau national est de 81,31%, a indiqué le ministre, sur la base des délibérations partielles faites par visioconférence, avec les directeurs départementaux.
Placé sous les supervisions respectives des préfets ou de leurs représentants, les résultats du Cepe, session de 2023 sur l’ensemble du territoire national en terme de pourcentage se présentent par ordre de mérite ainsi qu’il suit.
Le département des Plateaux 99,98%, Kouilou, 92,76%, la Cuvette 92,23%, la Cuvette ouest 91,78%, la Likouala, 89,45%, le Pool, 88,08%, Pointe-Noire 88,85%, Brazzaville, 84,50%, Bouenza 73,26%, Niari 71,71, Lekoumou 51,91% et la Sangha 51,34%.
Au cours de la délibération de cet examen, le ministre en charge de l’éducation a précisé que depuis l’an dernier, l’organisation du Cepe est rentrée dans une mutation profonde.
En effet, cette mutation a été rendu possible, a-t-il précisé, grâce à l’apport de la technologie de l’information avec le logiciel Sic-Cepe qui a permis de digitaliser tout le processus du Cepe, notamment l’inscriptions du candidat, la gestion de l’anonymat du candidat, la production des badges, le traitement des notes, la délibération automatique des résultats et leur publication.
« Aujourd’hui, l’ensemble de la communauté éducatif peut se réjouir de la rapidité et de la rationalité avec lesquels les données du Cepe sont traitées, ce qui améliore nettement la qualité des résultats obtenus. Aussi, la modernisation du Cepe soutenue par l’augmentation de l’offre scolaire ont contribué au renforcement des conditions d’étude de nos enfants », a-t-il souligné.
Pour lui, l’élan de modernisation du système éducatif congolais prôné par le Président de la République et le gouvernement, ne doit pas s’arrêter à la digitalisation du traitement des examens d’Etat ni au renforcement de l’offre scolaire. Il devra également s’étendre au renforcement des capacités humaines, car, l’ère de la digitalisation exige une mutation des comportements et des méthodes de travail beaucoup plus efficiente et plus compétitif, a-t-il dit. (ACI/Blanchard Boté)
