Congo/Enseignement Technique : Les inscriptions au baccalauréat du lycée 5 février suspendues pour profanation du drapeau

BRAZZAVILLE, 08 FEV (ACI) –  Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, M. Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a annoncé, le 7 février à Brazzaville, la suspension des inscriptions au baccalauréat et des cours des élèves de toutes les classes du lycée 5 février 1979, suite à la profanation du drapeau national.

M. Maguessa Ebomé, a pris des mesures conservatoires et drastiques suite à des actes qu’il a qualifiés de « crime contre la République ». En effet, le 5 février dernier, des élèves du lycée 5 février 1979, situé à Mpila dans le 5e arrondissement Ouenzé, ont  remplacé le drapeau national par un tissu bleu de nuit et ont tenté de le déchirer.

Une vue des élèves du lycée 5 février

Filmé dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, cette action a entrainé,  l’annonce, au cours d’une cérémonie de levée des couleurs, en présence de l’administrateur maire de cet arrondissement, de la suspension des cours dans cet établissement à partir de la semaine prochaine jusqu’à la fin des échanges avec les parents d’élèves.

Les autorités éducatives de ce lycée, notamment, les proviseurs, les surveillants généraux et les représentants d’élèves, ont été mandatées pour identifier tous les individus impliqués dans ces actes avant le samedi 10 février 2024. Les élèves de ce lycée ne pourront être inscrits aux examens qu’après une rencontre entre le Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes, accompagnés de leurs parents.

Tout élève ne respectant pas cette exigence sera exclu des listes des candidats aux examens et concours d’État, a-t-il été martelé.

«Des élèves ont posé un acte de grand banditisme et ont blasphémé le drapeau. C’est un viol de la République, le viol d’un symbole de la République. Tout viol constitue un crime »,  a fait savoir le ministre.

Il a déploré qu’un lycée ayant un nom aussi symbolique et plein de valeurs, devienne un lycée où émerge le grand banditisme. « Trop c’est trop. Il faut qu’on arrête à partir d’aujourd’hui », a-t-il exigé. (ACI/Prisca MBOUALE)

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