Congo/Environnement : Une marche verte pour sensibiliser la population sur les dangers du plastique

BRAZZAVILLE, 12 JUIN (ACI) – Le ministère de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo et le Pnud ont organisé  le 10 juin à Brazzaville, la deuxième édition de la marche verte, en vue de sensibiliser la population sur les dangers et la gestion durable du plastique.

Placée sous le thème, «Combattre la pollution plastique», cette marche s’inscrit dans le cadre de la 50e journée mondiale de l’environnement. Elle a permis au gouvernement d’informer la population sur les dangers liés à l’utilisation du plastique non biodégradable. Les marcheurs partis du Rond-point de l’arrondissement 1 Makelekele jusqu’à la place du Rotary, en passant par la commune de Bacongo, ont invité les riverains, sur les 4 km parcouru,  à  ne pas user des sacs et sachets en plastique, afin de protéger l’environnement.

Pour le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, cette marche a été une occasion de parler de la préservation du cadre de vie des populations et de la lutte contre la pollution plastique qui est au centre de la dégradation de l’environnement.

 «La durée de vie du plastique et les effets que cela induit sur l’environnement devraient motiver toutes les populations à s’engager dans la lutte contre cette matière qui détruit le sol, pollue l’air et tout l’écosystème vital. Cette marche a été organisée pour attirer l’attention des citoyens sur l’obligation qui incombe à chacun de nous de lutter contre la pollution plastique», a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Makosso a salué les efforts de la ministre en charge de l’Environnement, Mme Arlette Soudan Nonault et de ses collaborateurs pour tout le travail de sensibilisation, d’éducation et d’alerte qui se fait pour mobiliser la population à préserver l’environnement. Aussi, il a loué les efforts du Pnud, de la Banque mondiale, de l’Unesco, de l’Unicef, des partenaires sectoriels et la volonté des populations qui ont adhéré à cette initiative.

«Le combat que mène le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, premier écologiste du pays depuis les années 80, a attiré l’attention de l’humanité sur les risques que court la planète si nous ne nous organisons pas pour préserver notre environnement. Nous soutenons donc, les efforts de Madame la ministre», a-t-il fait remarquer.

Profitant de cette journée qui a coïncidé avec celle de la réconciliation nationale, le Premier ministre, chef du gouvernement  a exhorté la population à  œuvrer pour préserver la paix dans leurs milieux familiaux.

«En même temps que nous luttons contre la pollution plastique dans les rues, nous devons aussi lutter contre celle de nos cœurs. Il y a des familles qui vivent en colocation ou même des membres d’une même famille qui ne s’entendent pas pour des raisons qu’on ne saurait comprendre. Nous devons œuvrer à assainir notre environnement par le lavement de nos cœurs et de nos mains, partout où nous nous trouvons, parce que la santé est globale», a-t-il conclu.

Notons qu’il faut plus de 100 ans pour qu’une bouteille en plastique se décompose et 400 ans pour la dégradation d’un sac en plastique. Les déchets en plastique constituent une menace pour l’environnement, surtout pour les mers et les océans. Les plastiques sont responsables de 3,4% des émissions à effet de serre. Sur toute la production mondiale, seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés, 19% incinérés et 22% échappent aux systèmes de gestion des déchets.

A cet effet, la journée de l’environnement mondiale (Jem),  qui est célébrée le 5 juin de chaque année, permet aux Etats de penser à la préservation de l’environnement pour garantir le bien-être et la survie des générations futures. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)

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