Pointe-Noire, 14 Jan (ACI) – Le gouvernement congolais et l’ONG Renatura Congo envisagent l’extension des zones marines protégées afin de contribuer à la conservation des écosystèmes marins du pays, a annoncé la directrice de Renatura Congo, Mme Nathalie Mianseko
.Elle a fait cette annonce à l’issue de la visite de travail de la ministre en charge de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.
Au cours d’une rencontre avec la ministre de l’environnement, les deux parties ont également discuté de la possibilité de créer des synergies dans le domaine de l’océanographie, notamment avec des partenariats comme celui avec l’Institut de recherche en sciences exacte et naturelle (Irsen ) pour la formation de chercheurs spécialisés.

Cette rencontre a permis de mettre en lumière les activités de Renatura, œuvrant depuis 20 ans pour la préservation de la biodiversité, notamment des tortues marines et de leur habitat.
Créée en 2005 à Pointe-Noire, Renatura Congo se concentre sur quatre grands axes à savoir la protection des tortues marines, l’éducation à l’environnement, l’océanographie, et le soutien à la création de zones marines protégées.
L’association mène des actions concrètes telles que le suivi des pontes et la gestion des captures accidentelles de tortues dans les filets de pêche. Elle intervient également dans les écoles et villages côtiers pour sensibiliser aux enjeux environnementaux.

Durant l’année scolaire, Renatura proposent des animations sur six thématiques environnementales dans les écoles publiques et privées de Pointe-Noire et du Kouilou. Sur demande des établissements, des excursions pédagogiques sont organisées pour mettre en pratique les enseignements théoriques.
Environ 40 000 enfants sont sensibilisés, soit près de 300 000 depuis le lancement du programme en 2005.
Mme Soudan-Nonault à également échangé avec d’autres Ong et des Organisations de la société civile (Osc), œuvrant dans le domaine de la préservation de l’environnement. (ACI/Berninie Dédé Massamba)