BRAZZAVILLE, 11 MARS (ACI)- La Cheffe de département communication à la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc), Mme Noellie Tamaris Ngombe, a souligné l’importance pour les femmes managers, de mettre en avant la fonction et les missions que de se focaliser sur le genre en vue de relever les défis de communication au quotidien.
« Dans un contexte où plus de 70% du personnel est masculin au sein d’une entreprise, il peut paraitre parfois plus difficile de faire passer les messages en tant que femme. Mais en tant que manager, on s’attèle à trouver des moyens de fédérer les équipes. Le plus important est de ne pas se focaliser sur le genre mais uniquement à la fonction qu’on occupe dans l’entreprise et à nos missions », a-t-elle fait savoir au cours d’une interview avec l’ACI.
C’est dans cette optique que la responsable de communication a rappelé l’importance de la journée internationale de lutte des droits des femmes, qui n’est pas celle de pagne mais de mobilisation pour la prise de décision et d’action en vue d’acquérir une meilleure autonomie dans la gestion de ses devoirs et des droits pour se libérer de l’état de sujétion.
« Au-delà de l’engouement social que le 8 mars soulève, je pense que c’est un rendez-vous mondial à ne pas rater et une date qui doit permettre à chacune d’entre nous d’activer davantage les leviers de l’autonomisation féminines à travers le monde », a-t-elle insisté.
Selon Mme Ngombe, la femme ne doit pas seulement mettre l’accent sur sa propre progression elle doit aussi soutenir l’ascension de leurs pairs. « Dans cette entreprise la participation active démontre une culture d’inclusive où toutes les voix sont écoutées dans la prise de décision. Nous pouvons faire mieux et aider nos paires à évoluer et à gravir les échelons en interne », a-t-elle expliqué.
A travers sa fondation et sa politique de responsabilité sociétale, la Snpc encourage les femmes à s’exprimer afin de briser les stéréotypes et à avoir confiance en eux, en sponsorisant des actions et en créant des espaces inclusifs de dialogue.
« L’environnement inclusif au travail se crée à travers plusieurs actions, notamment, l’utilisation d’un langage ouvert à toutes et la création des espaces sécurisés de dialogue. Les femmes congolaises en entreprise ont besoin de s’exprimer. Les expériences se doivent d’être partagées, les sujets d’évolutions professionnelles ou parfois de reconversion après une maternité sont à mettre sur la table au sein d’espaces d’échanges », a révélé Mme Ngombe. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
