BRAZZAVILLE, 30 JUIN (ACI) – Les cadres et agents du ministère en charge de la réforme de l’Etat, en collaboration avec la Mission d’assistance technique (Mat) ont procédé, le 29 juin à Kintelé, dans le département du Pool, à l’examen du Plan stratégique du ministère en charge de la réforme de l’Etat.
Dans son discours d’ouverture de cet atelier, le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de la réforme de l’Etat, M. Joseph Luc Okio a indiqué que ce Plan définit une vision à long terme et donne une orientation stratégique pour l’action de ce ministère.
Il fait savoir que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des six directives rénovées de la Cemac visant à harmoniser le cadre juridique de gestion des finances publiques de ses Etats membres,
Celui-ci établi les objectifs et les priorités qui vont guider les décisions pour une meilleure coordination et une utilisation optimale des ressources et constitue une feuille de route claire qui assure la cohésion organisationnelle et permet le suivi et l’évaluation des actions engagées, a-t-il poursuivi.
Au cours de cet atelier, les participants vont donner leur appréciation sur le contenu de ce Plan, d’analyser les stratégies proposées et d’apporter leurs contributions en vue de son amélioration, a-t-il dit.
Dans son mot de circonstance, le coordonnateur du Projets des réformes intégrées du secteur public (Prisp), M. Thomas Bandia, a rappelé que le soutien du projet à la tenue de cet atelier s’inscrit dans la sous-composante 1.2 relative au renforcement des la gestion de la dépense publique.
Cette sous-composante vise, entre autres, à améliorer la capacité de planification stratégique de la dépense publique, renforcer l’efficacité du budget d’investissement public et appuyer le gouvernement dans la rationalisation de son système de gestion des dépenses publiques afin de rendre les allocations des budgets et des priorités plus efficientes.
Selon lui, l’examen de ce document consiste à finaliser et à valider la version préliminaire du plan stratégique de ce ministère, en vue du basculement dès 2024 en mode de gestion par budget programme. (ACI/Blanchard Boté)