BRAZZAVILLE, 12 FEV (ACI) – Le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylacc) et le gouvernement représenté par le ministre de la communication et des médias, M. Thiery Lézin Moungalla ont ouvert, le 10 février à Brazzaville, des négociations suite au mouvement de grève prévu par ce syndicat.
A l’issue de leurs échanges, le Sylacc a affiché un optimisme dans la prise en compte de ses revendications par le gouvernement.
« Le gouvernement soucieux de trouver des éventuelles solutions, nous a invité à échanger avec le ministre en charge de la communication sur les différents points qui ont été énumérés dans notre cahier de charge », a déclaré le secrétaire général du Sylacc, M. Lucien Oko, à la sortie de cet échange.
Selon lui, le membre du gouvernement a pris bonne note de toutes ces revendications. Il a rassuré les syndicalistes qu’il va se rapprocher auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement afin de trouver les solutions aux différents points de leurs revendications, et qu’il octroie, en attendant ,une enveloppe spéciale pour régler les questions d’urgence.
Au cours de cet échange, a dit M. Oko, le ministre a également rassuré les membres du bureau de ce syndicat sur la tenue d’ici peu de la Commission administrative paritaire (Cap). Quelques dispositions sont déjà mises en place, précisant qu’il ne reste plus que la logistique pour démarrer cette opération.
« Il y a une lueur d’espoir. Nous ne faisons pas la démagogie et nous ne sommes pas des politiques. C’est un membre du gouvernement qui nous a reçu et rassuré et donc nous attendons. Dans moins de deux semaines avant le 23 février, nous allons convoquer une assemblée générale extraordinaire pour dire à la base les avancées de cette négociation », a-t-il confié.
En effet, c’est après avoir constaté les mauvaises conditions de travail que le Sylacc a fait, le 9 février dernier, une déclaration annonçant une grève. Dans leur cahier de charge, ils ont évoqué, les mauvaises conditions de travail dans tous les organes tant publics que privés, le manque de moyen de transport, le manque d’un statut particulier des professionnels des médias en tant quatrième pouvoir
Aussi, ils ont également déploré le faible montant et le manque de transparence dans le versement de la redevance audiovisuelle, le manque de suivi du dossier lié à la Cap, le manque de formation adéquate des professionnels des médias, le manque d’un quota véritable et suffisant de recrutement des bénévoles du secteur de la communication.
Le Sylacc prend a annoncé qu’en cas de non-respect des engagements pris au cours de ces négociations, un mouvement de grève général sera lancé dans tout le pays jusqu’à l’aboutissement de ces revendications. (ACI/Blanchard Boté)
