BRAZZAVILLE, 21 MAI (AC) – La 2e édition du Festival Zaba se tiendra du 23 au 26 mai prochain à Brazzaville, a annoncé la directrice artistique du concept Zaba, Mme Nkouka Malela alias Maman Credo.
Elle a fait cette annonce, le 21 mai à Brazzaville, lors de la conférence de presse organisée dans le cadre du lancement officiel des activités de ce festival. Ce festival est une célébration de la musique folklorique du Congo profond et d’Afrique.
Placé sous le thème « Mon histoire, mon identité », ce festival va rassembler 24 groupes nationaux et cinq autres étrangers, parmi lesquels, les artistes gospels du Congo, de la Cote d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun, du Gabon et de France.
Dans la programmation de cet événement, plusieurs activités seront mises en exergue, notamment, les ateliers, la comédie musicale, la marche sportive, l’humour, l’exposition vente et la visite touristique.
A cette occasion, elle a fait savoir que l’identité révèle l’histoire d’une personne. A ce sujet, elle a exhorté les artistes congolais et d’Afrique à s’inspirer, à aimer et à connaitre ce qu’ils sont, ce qu’ils ont comme patrimoine culturel.
«En effet, l’identité culturelle résume ce que nous sommes », a-t-elle dit, tout en invitant les congolais de venir nombreux, afin de suivre la comédie musicale à l’ouverture de ce festival à l’Institut français du Congo.
Pour sa part, la directrice du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Mme Belinda Ayessa, s’est dit honorée d’être la marraine de ce festival. «En écoutant la musique de Maman Credo, elle nous rappelle la culture congolaise profonde », a-t-elle dit, tout en reconnaissant que ce festival va contribuer à la visibilité de son institution par la visite des étrangers.
Parlant de sa motivation de soutenir les artistes, elle a souligné qu’elle est attachée à la culture en aimant son pays et ce qu’il regorge comme talent. « J’ai décidé d’accorder de la place à la culture, afin de faire vivre mon institution en donnant la possibilité aux artistes de découvrir ce lieu. »
De son côté, le coach du concept enseigne, M. Ninos Ngouama a expliqué qu’il n’y a pas de contradiction de servir Dieu selon leur tradition et coutume. En effet, les artistes doivent célébrer Dieu dans les langues et la culture du pays, afin de mettre en valeur l’identité et la culture congolaise (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)