Congo/Santé : Lancement officiel de la campagne « Octobre rose » pour lutter contre le cancer

BRAZZAVILLE, 06 OCT (ACI) – Le ministre de la Santé et de la population, M. Jean Rosaire Ibara, a procédé, le 2 octobre à Brazzaville, au lancement officiel de la compagne dénommée « « Octobre Rose », placée sous le thème « Tous unis contre le cancer du sein », afin de contribuer, tant soit peu, à l’éradication de cet type de cancer.

Dans son allocution, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement de faire de la lutte contre le cancer du sein, une priorité nationale, en rapport avec le Plan national de développement sanitaire (Pnds). A cet effet, M. Ibara a rappelé les axes de la campagne 2024, notamment la sensibilisation communautaire, la prévention, le dépistage, le diagnostic précoce, la prise en charge globale, la formation, la recherche et l’innovation.

La campagne de cette année, a-t-il souligné, mettra l’accent sur la réduction des inégalités d’accès aux soins, le renforcement des plateaux techniques, la prévention et l’intégration des maladies non transmissibles dans les priorités nationales.

De son côté, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Congo, le Vincent Dossou Sodjinou a souligné que le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme dans le monde. Selon l’Oms plus de 2,3 millions de cas et 685 000 de décès ont été enregistrés en 2022. Ces cas pourraient atteindre 3,2 millions pour 1,1 million décès par an d’ici 2050, en l’absence des actions accrues, a-t-on appris.

A cet  effet, il a présenté la stratégie mondiale de lutte contre le cancer du sein 2021-2030, qui vise une réduction annuelle de 2,5 % de la mortalité d’ici à 2040. De ce fait, il a appelé les États à adopter des stratégies nationales et à garantir des financements durables.

Par ailleurs, l’Oms a exhorté les décideurs de tous les Etats, à développer les services de cancérologie et à faciliter l’accès aux mammographies subventionnées. A cette occasion, il a encouragé les médias, les communautés religieuses et traditionnelles à poursuivre la sensibilisation et la lutte contre cette maladie, appelant les familles à ne négliger aucun signe.

De même, la conférence scientifique a mis en exergue les facteurs de risque, notamment l’obésité, la sédentarité, le tabagisme, l’hérédité, les comportements à risque, le faible niveau de l’éducation et l’accès limité aux soins spécialisés, a-t-il poursuivi.

Plusieurs activités seront organisées dans les structures sanitaires et universitaires du pays au cours de ce mois d’octobre, notamment des campagnes de dépistage, formations, conférences-débats et des activités de sensibilisation.

Cette cérémonie qui s’est déroulée en présence des professionnels de santé et de partenaires techniques, a marqué également le démarrage des activités de la Société congolaise de pathologie (Socopath). (ACI)

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