Congo/Santé : « Le cancer du sein peut être guéri quand il est dépisté à temps », dixit Victoire Matondo Kimpamboudi

Pointe-Noire, 31 Oct (ACI) – La directrice départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, le docteur Victoire Aubierge Matondo Kimpamboudi, a renseigné le public, le 28 octobre dernier, dans la ville océane, sur la possibilité de guérir des cancers du sein et de l’utérus.

A l’occasion d’une conférence-débat organisée par le collectif Whoiam, en français, « qui suis-je », elle a précisé que les personnes qui souffrent du cancer du sein et du cancer de l’utérus ont la possibilité d’être traitées et guéries si le dépistage se fait à temps.

« La plupart des gens qui viennent à l’hôpital pour le cancer du sein ou de l’utérus finisse par perdre la vie dans les semaines ou les mois qui suivent. C’est triste, mais c’est vrai ! La raison en est que ces personnes viennent nous consulter à un stade avancé de la maladie. Il est souvent difficile de les rattraper », a-t-elle déploré.

Cette conférence avait pour but de sensibiliser les congolais en général et les jeunes en particulier sur les risques et les dangers du cancer du sein et de l’utérus. Parmi les gens à sensibiliser en priorité figurent celles qui sont sexuellement actives en l’occurrence les adolescents et les adultes, a précisé la conférencière.

Selon elle, de façon générale, la réussite de la sensibilisation passe par la disponibilisation des fonds par les mécènes, les sponsors ou les autorités sanitaires. Elle a fustigé le fait que la sensibilisation ne touche souvent qu’une partie de la population professionnellement active.

 « Il faudrait penser descendre dans les marchés, les quartiers et les villages pour sensibiliser les populations démunis et défavorisés. C’est cela notre nouvelle bataille », a-t-elle lancé.

Pour montrer que tout le monde sauf personne est potentiellement disposé à développer le cancer, la présidente du collectif Whoiam, Mme Sarah Kamaelle Mavouenzela, a souligné que personne n’est totalement immunisée.

« La maladie ne touche pas seulement les autres, elle est susceptible d’atteindre tout le monde. Les congolais devraient prendre massivement part aux conférences et campagnes de sensibilisation sur les pathologies considérées comme tabous », a-t- elle demandé.

En plus de la conférence-débat, le collectif, actuellement composé de 07 membres permanents, a organisé, le 29 octobre dernier, une activité sportive. Cette activité physique entendait aider les participants à renforcer leurs systèmes immunitaires. Notons que ces deux journées étaient placées sous le thème  «Unir nos voix et agir contre le cancer du sein et de l’utérus». (ACI/Sthève Louzolo  Nsembani)

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