BRAZZAILLE, 07 JUIN (ACI) – Le président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) du Congo, M. Alain Akouala Attipault, a édifié le 6 juin à Brazzaville, les sénateurs sur les missions de cette structure.
A cette occasion, les sénateurs ont suivi l’exposé sur plusieurs sujets, entre autres l’aperçu historique du Maep, ses objectifs, ses domaines de gouvernance et les phases du processus, en vue de leur permettre de comprendre leur rôle au sein de cette commission.
«Cette séance est une sensibilisation sur le travail à faire, une fois que la commission sera mise en place. Les experts sud-africains viendront nous donner une formation complète sur le processus. Ce que je viens de présenter, ce ne sont pas mes missions à moi, celles de la commission. La commission est en fait le réceptacle des orientations africaines», a-t-il dit.
Selon M. Akoula Atipault, cette commission est faite de plusieurs composantes, parmi lesquels l’exécutif, le législatif, la société civile, l’univers universitaire et économique ainsi que les médias. «En réalité, c’est une ambition commune, donc nous avons la mission de mettre en œuvre les orientations qui viennent de l’Union africaine. Les grandes lignes passent par la commission, et chaque composante joue son rôle», a-t-il ajouté.
De son côté, le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a salué cette initiative et encouragé M. Akouala Atipault à poursuivre la sensibilisation des autres parties prenantes de sa commission. «Nous avons noté que le mécanisme africain d’évaluation par les pairs est une voie qui devrait garantir la bonne gouvernance et permettre l’émergence économique dans l’intérêt particulier, surtout dans les pays comme les nôtres».
Par ailleurs, M. Ngolo a souhaité que cette commission, qui aura en son sein trois sénateurs, dont un représentant de la majorité présidentielle, un représentant des partis du centre et un représentant des partis d’opposition, soit mise en place dans les plus brefs délais afin de jouer pleinement son rôle.
Depuis l’adhésion du Congo au Maep, en mars 2003, 43 pays membres de l’Union africaine (Ua) ont adhéré à cet outil d’auto-évaluation volontaire, mis en place par les Chefs d’Etat de cette organisation africaine, afin d’aider les pays à adopter des politiques, des normes et des pratiques de gouvernance pour l’unification de l’Afrique en une seule entité économique et politique. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
