BRAZZAVILLE, 03 JUIN (ACI)- Le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a exhorté, le 2 juin à Brazzaville, le gouvernement à davantage d’engagement et d’initiatives en vue de créer les meilleures conditions de desserte en eau et en électricité.
« Un surcroît d’efforts est donc requis afin que soient trouvées les solutions efficaces à la problématique de l’eau et de l’électricité, deux éléments fondamentaux de la vie », a-t-il insisté dans son discours d’ouverture à la troisième session ordinaire de cette institution.
Au regard de la réalité nationale, M. Ngolo a exhorté les sénateurs à se montrer à la hauteur des attentes de la population pour cette session ordinaire prévue du 2 juin au 13 août prochain.
A cette occasion, il a jugé nécessaire d’améliorer le système de santé et d’éducation. Aussi, de poursuivre et d’intensifier les efforts afin de pousser les institutions de sécurité et le système judiciaire aux prestations permettant de juguler le banditisme.
« Chaque citoyen doit avoir accès à des soins de qualité et à une éducation qui prépare les générations futures aux défis de leur temps. Notre exigence est la sécurité pour tous et partout, la justice pour tous », a souligné M. Ngolo.
En matière de protection de l’environnement et de développement durable, il a affirmé que le Sénat doit légiférer pour préserver la planète pour les générations futures. Rappelant également la prochaine conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement à Brazzaville.
Poursuivant son discours, M. Ngolo a souligné que la première mission du Sénat est de veiller à la poursuite et au renforcement des réformes économiques afin d’encourager l’investissement et créer des emplois pour les jeunes, en cette « année de la jeunesse » proclamée par le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso.
« Il est impératif pour notre pays de continuer à bâtir une économie résiliente et inclusive qui bénéficie à tous nos citoyens », a-t-il déclaré.
Concernant la vente présumée de terres congolaises, M. Ngolo a assuré que le Sénat a organisé un débat constructif avec le gouvernement et qu’aucune preuve de cette vente n’a été trouvée. A cet effet, il a appelé à une communication transparente sur ce sujet.
« Au stade actuel de nos recherches, rien ne permet de soutenir qu’une portion de terre congolaise a été vendue. Le Sénat demande au gouvernement de bien communiquer sur ce dossier en faisant une bonne exploitation des réflexions des citoyens », a expliqué le Président du Sénat.
Sur les défis internationaux actuels, entre autres, les tensions persistantes en Europe avec le conflit russo-ukrainien, les tensions croissantes entre la Chine et Taïwan et le Soudan et l’est de la République démocratique du Congo, le Sénat a exprimé son indignation et a exigé l’arrêt des affrontements pour la restauration de la paix. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)