Brazzaville, 27 Avril (ACI)-Le bureau du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) Congo, a invité le 26 avril à Brazzaville, les professionnels des médias, d’accompagner cette institution onusienne œuvrant dans la protection des droits de l’enfant, afin de freiner ces violences.
Cet appel a été lancé au cours d’une formation des journalistes, placé sous le thème « Protection des enfants contre la violence ».
Intervenant à cette occasion, le responsable communication et partenariat Unicef Congo, M. Gautier Ferran, a demandé aux professionnels des médias d’insérer, dans leurs programmes, les émissions de sensibilisation sur les violences, en invitant le grand public, la classe politique, les décideurs de freiner ce phénomène.
Selon lui, le phénomène de violences faites à l’enfant devient grave, à travers les études menées par l’Unicef. Il a des impacts sociaux et économiques.
Présentant les statistiques des violences faites à l’enfant, le responsable protection de l’enfant, Unicef Congo, M. Roland Boris Kongo, a fait savoir que l’étude sur les Violences basées sur le (Vbg) et les violences en ligne a fourni les informations essentielles.
Les résultats de l’étude ont montré qu’en milieu scolaire, 73,8% d’élèves sont victimes de violences verbales et psychologiques, 37,4% des violences physiques, 33%de violences sexuelles, 31,1% de violences économiques et 12,4% de violences en ligne.
L’étude sur les victimes de Vbg réalisée dans sept départements sur douze du Congo, a permis de disposer des données récentes et fiables sur l’ampleur et l’impact des violences sur le fonctionnement de la société congolaise.
Pour lui, 1338 cas de Vbg ont été recensées, dont 312 dans les commissariats de police et 1026 dans les centres de santé. On dénombre 248 cas de viols dans les commissariats de police, dont 85% perpétuées à Brazzaville et Pointe-Noire et 15% des cas de viols dans les formations sanitaires, a t- il évoqué. (ACI/ Édouard Mangongo)
