Brazzaville, 1er Mars (ACI) – Le Comité national de sûreté de l’aviation civile (Cnsac) a adopté, le 1er mars à Brazzaville, son budget pour l’exercice 2025, arrêté à la somme de deux milliards huit cent trente-cinq millions de francs Cfa.
Ce budget, validé lors de la 15ᵉ session ordinaire du comité, est fixé en dépenses à deux milliards huit cent trente un millions six cent cinquante-trois mille de francs Cfa. Il va permettre d’intensifier les efforts pour faire des plateformes aéroportuaires congolaises des modèles de sûreté et d’excellence, et de renforcer la compétitivité ainsi que la résilience de l’aviation civile congolaise.
Au cours de cette session, les participants ont également adopté plusieurs textes, notamment le projet de programme d’activités 2025, le niveau d’exécution des délibérations et recommandations issues de la session ordinaire de janvier 2024 du Cnsac, ainsi que le projet de règlement intérieur du comité.
A cette occasion, les membres du Cnsac ont, en outre, délibéré sur les projets de planning annuel de formation et de contrôle qualité, ainsi que sur le respect des contrats de sûreté au niveau des Points d’accès routiers d’inspection filtrage (Parif). Ces délibérations traduisent la volonté de cette institution de renforcer la sûreté de l’aviation civile.

Cette session a permis aux participants de formuer une recommandation concernant l’insertion des incidents majeurs dans le rapport d’activité.
Intervenant, au nom du ministre en charge des Transports et de l’aviation civile, le vice-président du Cnsac, M. Jean Louis Osso, a indiqué que cette session s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’audit de sûreté de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), prévu du 3 au 14 mars prochain.
Dans son allocution, il a souligné l’importance de la mission d’évaluation devant offrir l’occasion de mesurer les progrès accomplis et de démontrer l’engagement inébranlable du Congo en faveur de la sûreté aérienne. « L’audit à venir nous donne l’occasion de prouver que nous sommes à la hauteur de cette ambition », a-t-il déclaré.
Selon lui, la vision du ministre en charge de l’aviation civile, Mme Ingrid Olga Ghislaine Eboucka Babakas, est de construire un système de transport performant et robuste permettant à l’aviation civile de jouer un rôle clé. « Sa sûreté conditionne son attractivité, la fluidité du transport et la confiance des usagers », a ajouté M. Osso.
Rappelant les avancées réalisées par le Cnsac depuis les sessions précédentes, il a averti que « les textes, aussi parfaits soient-ils, ne prennent vie que par l’action et la rigueur de leur mise en œuvre ».
A cet effet, il a mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance efficace, d’une surveillance rigoureuse et d’une adaptation continue face aux nouvelles menaces pesant sur l’aviation civile. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)