Monde/Environnement : Moussa Faki Mahamat souhaite l’implication des indigènes dans la protection des écosystèmes

POOL, 30 OCT (ACI) – Le Président de la commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat a émis le souhait, le 28 octobre à Kintele, dans le département du Pool, d’impliquer les communautés indigènes dans la recherche et la gestion des solutions, afin de protéger des écosystèmes et préserver la biodiversité.

« Il est vivement souhaitable de renforcer dans une logique pragmatique, la coordination entre les États. La tendance ne devrait pas être la Puri fellation des stratégies répétitives et fragmentées, mais plutôt l’agrégation des efforts dans un plan global concerté et unificateur des efforts », a dit le président de la commission de l’Ua, à l’ouverture de la cérémonie du segment de haut niveau de la deuxième édition du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

Selon M. Moussa, la commune action de protection des écosystèmes, est inséparable de la lutte face aux grands défis auxquels est confrontée l’Afrique dans la gestion du changement climatique. À ce titre, l’Alliance des écosystèmes des trois grands bassins, symboles de ces tricontinentales fantasmées et rêvées depuis le siècle dernier dessine l’horizon d’un avenir irréversiblement prometteur. 

A son avis, la transition énergétique, la gestion des risques systémiques, la mobilisation des ressources naturelles, la transformation des structures productives, l’adaptation, la résilience, la maîtrise des progrès technologiques sont aussi des leviers d’une compétitivité qu’ils cherchent avec détermination.

Poursuivant son propos, il a précisé qu’une telle ambition requiert une volonté politique déterminée et une mobilisation financière colossale. Avant de rassurer les institutions des Nations unies et les hautes personnalités venues des autres continents du soutien actif et enthousiaste de l’Ua à la prochaine COP28. Cela pour le succès de la mobilisation écologique et climatique en faveur de l’Afrique.

Par ailleurs, il a fait savoir que dans la perspective d’un renversement des tendances, l’Union africaine continue inlassablement à mobiliser ses États membres à se doter d’une vision commune et d’élaborer en conséquence des instruments normatifs articulés sur les principes d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Il a souhaité, à cette même occasion, que l’immense mobilisation des ressources, des leaders, des politiques, de la communauté scientifique, de la société civile des communautés locales et des promoteurs touristiques et autres investisseurs, soient transformée, des rêves en réalité.

Pour sa part, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Mme Louise Mushikiwabo a fait savoir que son institution va accompagner les États membres et les gouvernements à l’accès à la finance climat. Elle a invité à cette occasion les ministres qui vont participer à la COP28 à Dubaï.

Elle a rassuré les participants de l’implication de l’Oif de rester aux côtés des États et de la société civile francophone. Le Bassin du Congo fait partie des priorités de l’Institut de développement durable de la francophonie pour les années à venir, a-t-elle conclu. (ACI/Nadège Makoubama)

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