Monde/Gouvernance : Sassou-N’Guesso réitère l’exigence africaine de siéger au Conseil de sécurité de l’Onu

Brazzaville, 23 Sept (ACI) – Le Président de la République du Congo, Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso a réitéré, le 21 septembre à New York aux Etats Unis d’Amérique(Usa), le vœu de voir deux des États africains siégés au Conseil de sécurité des Nations unies, en tant que membres permanents avec le droit de veto.

Ce vœu qui est une exigence africaine a-t-il dit, a été rappelé lors de la 78e session de l’Assemblée générale des nations unies. «Ce ne serait que justice devant l’histoire», a-t-il souligné.

Parlant du multilatéralisme, M. Sasou-N’Guesso a relevé la nécessité de réformer l’outil de référence, qu’est le Conseil de sécurité des Nations unies, afin d’assurer une représentation plus juste de tous les continents et de tous les peuples du monde.

S’agissant de l’unilatéralisme, le Chef de l’Etat congolais a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur du multilatéralisme, gage de justice dans les relations internationales, d’équilibre, d’équité, de paix et de coopération pour un développement partagé.

Rappelant le contexte dans lequel se tient la 78e session de l’Assemblée générale, il a dit que c’est l’occasion de marteler, une fois de plus, qu’aucun progrès ne sera possible dans un continent et dans un pays sans la paix.

A cette occasion, il exhorté les dirigeants du monde à créer les conditions pour l’atteinte des Objectifs du développement durable (Odd) assignés par les Nations unies.

Poursuivant son propos, M. Sassou-N’Guesso a fait savoir que chaque fois que les circonstances l’ont permis, la République du Congo a toujours œuvré pour la résolution pacifique des conflits en Afrique et dans le monde.

«C’est ainsi que mon pays a décidé de prendre une part active à l’initiative africaine, pour une médiation de paix entre la Russie et l’Ukraine», a-t- il expliqué.

En effet, le monde a besoin des négociations pour éviter que les affrontements en cours, déjà si dévastateur, qui pourrait basculer l’humanité dans une guerre totale et qui échapperait au contrôle des grandes puissances, elles-mêmes. «Je reste persuadé que les sages recommandations formulées par l’Afrique pour restaurer la paix entre l’Ukraine et la Russie finiront par être prise en compte», a-t-il dit.

Concernant la situation en Libye, en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, il à laisser entendre que la conférence de réconciliation Inter libyenne que la médiation qu’il préside, n’aura de sens que si elle est inclusive, constructive et consensuelle.

 «Elle doit permettre à nos frères et sœurs libyens de renouer avec la vertu du dialogue, en cessant de se regarder en chien de faïence, d’apprendre à se pardonner et de donner la prépondérance à la justice sous bassement de l’État de droit dont ils sont appelés à écrire l’histoire», a-t-il dit.

Il a appelé à l’accompagnement de la communauté internationale, à commencer par les pays de la sous-région et les organisations qui les regroupent, sans oublier les pays dits du Quartet, pour soutenir les efforts des uns et des autres, afin d’ouvrir une perspective solide et crédible à la résolution définitive de cette crise. (ACI).

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