Brazzaville, 20 Sept (ACI) – Les membres du Réseau des femmes africaines pour le développement durable (Refadd) vont examiner, du 19 au 22 septembre à Brazzaville, des documents de plaidoyer pour le sommet des trois Bassins forestiers et ceux de la 28e Conférence des parties de la (Ccnucc-Cop 28), en vue de valider et préparer les éléments techniques de la participation du Refadd à ces deux événements.
Réunis au cours d’un atelier sous régional de préparation et de validation des documents du plaidoyer pour le Sommet des trois Bassins forestiers et pour la Cop 28, les participants vont élaborer et valider les notes de positions, les lettres d’engagements du réseau, les outils de communication.
Outre l’examen de ces documents, les participants vont échanger sur le processus de révision du plan de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), afin de partager l’expérience des antennes Refadd sur les activités réussies, de promouvoir et dupliquer dans les autres pays.
De même, ils vont discuter sur les grandes lignes du processus de redynamisation de la coordination et des antennes Refadd sur l’assemblée générale, la légalisation de l’antenne, le paiement des cotisations, pour définir les perspectives à court terme de ce réseau sur le plan de travail des antennes sous régional 2024.
Cet atelier a été ouvert, officiellement, par le conseiller au Développement durable du ministre de l’Environnement, M. Vidalie Andéa.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, M. Wolfgang Klapper a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir l’élaboration des documents stratégique régional 2018-2025 du Refadd.
«Les travaux que vous vous apprêtez à mener sont d’une grande importance car, votre parole et vos actions peuvent faire la différence et avoir une réelle incidence positive en matière de riposte aux changements climatiques au niveau communautaire, national et international », a-t-il dit.
De son côté, la coordonnatrice régionale du Refadd, Mme Monique Yigbedek a fait savoir que son institution accompagne les Etats d’Afrique centrale dans le processus de la mise en œuvre de ces engagements. En effet, elle entend défendre la recherche de solution d’adaptation ou d’atténuation à sensibilité genre à la hauteur des enjeux climatiques mondiaux.
Pour la coordonnatrice nationale du Refadd, Mme Marie Julienne Longo Mbendo, l’objectif de cet atelier est le renforcement des capacités ainsi que l’accroissement de l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement, d’élaborer la stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.
Créé en 1998 à Bata en Guinée équatoriale, en marge de la Conférence sur les Écosystèmes de forêts denses et humides d’Afrique centrale, le Refadd c’est un réseau d’organisations de la société civile majoritairement féminines, œuvrant dans la gestion durable des ressources naturelles et préoccupées par des questions liées au genre et à l’autonomisation des femmes.
Elle opère actuellement dans les dix pays membres de la Comifac, entre autres, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, République du Congo. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
