Congo/Economie : Mercuria E&P devient opérateur du permis marine XI, avec participation de 71,89%

BRAZZAVILLE, 10 AVRIL (ACI) – Les sénateurs ont adopté, le 9 avril à Brazzaville, le projet de loi portant approbation de l’avenant n°1 au contrat de partage de production marine XI signé en novembre 2023 entre le la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc), la société Mercuria E&P Congo et la société Africa oil&gas corporation (Aogc).

Ce projet vise à désigner un nouvel opérateur chargé des travaux pétroliers sur le permis et à modifier la composition du contracteur. Initialement attribué à la Snpc et à la société Soco E&P Congo, le permis de recherche Marine XI voit désormais Mercuria E&P Congo devenir opérateur, avec une participation de 71,89% dans le permis.

A la suite des différentes cessions des intérêts participatifs intervenues dans le permis marine XI, le contracteur était constitué en 2018, de Soco E&P Congo 40,39%, de Wnr Congo 31,50%, Snpc 15% et Aogc 13,11%.

Au terme d’un processus de sélection, la République du Congo a attribué à la société Mercuria E&P Congo l’intérêt participatif de 40,39% initialement détenu par Soco E&P Congo dans le contrat de partage de production Marine XI et est désignée opératrice dudit permis en remplacement de la Soco E&P Congo.

En 2020 elle s’est vue attribué l’intérêt initialement détenu par Wnr Congo portant sa participation de 40,39% à 71,89%.

L’avenant modifie, également, les régimes fiscaux, douaniers et de change applicables au permis Marine XI pour les rendre conformes au code des hydrocarbures de 2016.

Le ministre des hydrocarbures édifiant les sénateurs

Intervenant à cette occasion, le ministre des Hydrocarbures, M. Bruno Jean Richard Itoua a indiqué que le Congo entend réaliser les deux objectifs qu’il s’était fixé au sortir de la période de Covid, dans le secteur pétrolier, notamment, sur l’arrêt du déclin et l’augmentation de la production.

Sur l’arrêt du déclin, le ministère s’emploie à reconstruire la confiance avec les sociétés pétrolières en les incitants de nouveau à investir dans les niveaux de réservoirs traditionnels ainsi que dans les réservoirs en mer profonde, en particulier dans l’antésalifère, niveaux géologiques prometteurs pour redynamiser la production à moyen et long terme.

S’agissant de la production pétrolière, M. Itoua a révélé que toutes les sociétés pétrolières installés au Congo travaillent activement pour augmenter la production au regard de nombreuses découvertes d’hydrocarbures ainsi que de la revalorisation de certains champs matures tel que Marine XI. (ACI/ Marlyce Tchibinda Batchi)

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