Congo/Livre : Alain Wild Dulache Nkoua Akielangouo présente « Djambala : une ville entre tradition et modernité »

BRAZZAVILLE, 30 OCT (ACI) – Le chercheur et écrivain congolais, M. Alain Wild Dulache Nkoua Akielangouo a présenté et dédicacé, le 28 octobre à Brazzaville, son premier livre intitulé « Djambala : une ville entre tradition et modernité », publié aux éditions Légende à Porto-Novo, au Bénin.

Essai de 87 pages, cet ouvrage est subdivisé en six chapitres à savoir, « La situation géographique », « Les terres et villages de Djambala », « création et évolution spatiale de Djambala », « Vie de société », « Activités économiques » et « Les us et coutumes ». Il compte 42 sous chapitres, entre autres, « La présentation de la ville de Djambala », « les terres qui constituent Djambala », « La création de Djambala : de Ntina-mvoula à Oyo-mfoula », « La cérémonie de mariage » et « La prière chez les Téké ».

Ce livre retrace, en effet, l’histoire de la ville de Djambala en trois époques à savoir,  de la période précoloniale, coloniale et postcoloniale à nos jours. Il met en évidence les richesses aussi bien géographiques que socioculturelles de cette ville. Dans cet ouvrage, l’auteur révèle le patrimoine socioculturel de Ndzikou, natif de Djambala, en mettant en exergue leur milieu social, leurs rites et spiritualité.

Cette ville a été créée à des fins industrielles et commerciales. Djambala a eu pour but de servir au mieux les intérêts du colonisateur français qui a exploité sa position stratégique et a tiré profit de ses ressources. Ainsi, ce livre parle de la culture et de l’histoire de la République du Congo en général de la ville de Djambala en particulier.

Présentant ce livre, l’écrivain congolais, M. Obambe Gakosso a indiqué que cet ouvrage est riche d’enseignement qui relate l’histoire bien avant l’époque de la colonisation et la conquête de cette ville. Selon lui, ce livre marque la mémoire des noms des ancêtres téké. Ainsi, il a invité les congolais à se l’approprier.

Dans son intervention, l’auteur a dit que son œuvre est une carte de visite pour connaître et visiter la ville de Djambala.

Par ailleurs, M. Nkoua Akielango a fait savoir que l’Afrique est le seul continent qui ne s’intéresse pas à sa propre culture dont le fondement de la société est bafoué au profit de celle des autres.

« En Afrique, on apprend l’histoire des autres peuples, sauf celle authentique de leurs ancêtres. Nous sommes le seul continent qui diabolise ses us et coutumes, en minimisant la lutte menée par leurs ancêtres contre la domination coloniale, en vue de croire plus aux religions exogènes au détriment des religions endogènes », a-t-il déploré.

Face à ces constats, il a souligné la nécessité de mettre en place des outils permettant aux Africains et aux congolais de découvrir leur histoire et leur culture. A ce sujet, il a exhorté les jeunes à aimer la culture. Pour lui, la culture est l’alpha et l’oméga de l’identité africaine et congolaise, afin de la pérenniser de génération en génération.

Né à Djambala dans le département des Plateaux en République du Congo, Alain Wild Dulache Nkoua Akielango est un passionné de l’histoire, de la culture et de la civilisation Téké. Il est titulaire d’une licence en informatique industrielle et maintenance à l’Institut Cerco du Bénin et d’un Master of business administration (MBA) en option de projet, obtenu à l’Institut international de management du Bénin.

Depuis 2018, il va de village en village pour découvrir l’histoire, la culture et la spiritualité du peuple téké qui se retrouve en RDC, au Congo, au Gabon et au Tchad. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)

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