BRAZZAVILLE, 21 JUIL (ACI) – Le gouvernement entend faire de la culture un secteur contributeur au développement économique et social du pays, à travers la loi Mothom proposée par l’ancien ministre de la culture et des arts, M. Léonidas Karel Mothom Mamoni.
M. Mothom Mamoni a rappelé cette proposition du Gouvernement au cours d’un atelier d’échange qu’il a eu avec les artistes, organisé du 16 au 21 juillet, dans le cadre des réunions de la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam). A cette occasion, il a présenté cette loi qui pose les bases de la structuration du secteur culturel au Congo et devant changer la vie quotidienne des artistes et ceux du secteur culturel.
L’objectif de cet atelier a été de créer une dynamique permettant au ministère de tutelle de prendre les textes d’application. «Au fond, une loi sans les textes d’application est semblable à un mort-né», a-t-il dit, ajoutant qu’aujourd’hui, le secteur de la culture a un impact particulier dans la création des emplois.
«La vérité de cette loi, est de faire en sorte que le secteur de la culture soit compté parmi les secteurs qui contribuent à l’élargissement de l’assiette fiscale de notre pays afin qu’il ne soit plus un secteur considéré comme celui du divertissement, de jouissance, d’amusement, mais plutôt, un secteur qui apporte économiquement, comme aux États-Unis, en France et fait vivre les artistes par fruit de leur travail», a expliqué le ministre.
La loi Mothom a indiqué son initiateur, est une recommandation de l’Unesco, un partenaire institutionnel international pour le Congo et qui souhaite également la vulgarisation de cette loi.
Il a souhaité que la société civile travaille en partenariat avec le gouvernement pour faire connaitre cette loi à la population congolaise.
A l’issue de cet atelier, l’ancien ministre s’est dit convaincu du soutien et de l’accompagnement du gouvernement pour la promulgation cette loi. Il a, à cet effet, félicité l’actuel ministre de l’Industrie culturel, touristique, artistique et des arts, Mme Marie-France Hélène Lydie Pongault, pour le travail abattu et pour sa contribution, à rendre active ou pragmatique la promulgation de cette loi. (ACI/Blanchard Boté)
