Congo/Partis : La majorité présidentielle encourage le gouvernement à mettre en place la biométrie

Brazzaville, 04 Avril (ACI) – Les partis politiques de la majorité présidentielle ont encouragé, le 2 avril à Brazzaville, le gouvernement à mettre en place la biométrie.

Cet encouragement fait partis des trois points inscrits à l’ordre du jour de la réunion des chefs des parties de la majorité, autour du président par intérim de cette plateforme, secrétaire général du Parti congolais du travail (Pct), M. Pierre Moussa.

Le secrétaire général du Parti congolais du travail (Pct), M. Pierre Moussa

Interviewé à l’issue de cette réunion, le porte parle de la majorité présidentielle, M. Louis Gabriel Missatou, a affirmé que la majorité présidentielle encourage le gouvernement à mettre en place la biométrie, partant du fichier extrait du Recensement Général de la Population et de l’Habitat, à partir duquel ils vont tirer le fichier électoral pour mettre en place la biométrie électorale.

Le ministre de l’Intérieur de la décentralisation et du développement local, avait annoncé cette biométrie le 12 mars 2024. Elle est relative à la réflexion que mène ce ministère pour son instauration.

La majorité présidentielle a, également, mis en place un comité de neuf partis politiques constituant un noyau chargé de réfléchir à la restructuration des partis politiques de cette organisation.

Elle a, aussi, évoqué la situation du président du Club perspective et réalités, (Cpr), M. Aimé Hydevert Mouagni Hidewermoye, détenu à la centrale d’intelligence et de documentation depuis le 22 mars dernier. Le Cpr est un parti politique de la majorité présidentielle, et M. Mouagni Hidewermoye est un député élu de la première circonscription électorale du 3e arrondissement de Brazzaville, Moungali.

M. Mouagni a ouvertement dénoncé l’insécurité grandissante observée depuis quelques années dans les grandes villes du pays, indexant ainsi, le ministre de l’intérieur et les services de répression qu’il estime n’être pas à la hauteur de leur tâche.

Au cours d’un échange téléphonique le député de Moungali I fustigeait, également, la mauvaise gestion des affaires publiques, telles que la gabegie financière marquée, selon lui, par le détournement massif des deniers publics par des cadres et responsables administratifs et le non-paiement des émoluments des parlementaires depuis quelques mois.

Sur ce dernier point a dit, M. Missatou, la majorité présidentielle, attend de voir la procédure qui est en cours, notamment, au niveau de l’Assemblée nationale, étant donné que l’Assemblée nationale a été officiellement saisie par le procureur général, près la haute cour de justice, par rapport à cette situation. (ACI/Blanchard Boté)

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