Brazzaville, 19 Jan (ACI) – Le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), Congo, a lancé, le 15 janvier à Brazzaville, le programme « Mon Nom », en vue de connaître le nombre des personnes dépourvues d’acte de naissance, dans le but de leur établir cette pièce d’état civil.
A cet effet, l’Unicef a enregistré 30.947 personnes dépourvues de cette pièce d’état civil, notamment des enfants dont l’âge est compris entre 0 et 17 ans, soit une proportion de 49%.
A ce propos, il a fait savoir que si les enfants n’ont pas de nom, ils risquent d’être mariés, travailler trop jeunes, d’être recrutés dans les groupes armés, d’être privés d’école et de vaccins vitaux dont ils ont besoin.
A cet effet, depuis 2018, le Congo a réalisé à travers la direction générale de l’administration du territoire ( Dgat), des recensements à vocation d’état civil, dont l’objectif principal était de connaître le nombre en vue de le leur établir des pièces d’état civil.
En 2022, le Congo a bénéficié de l’appui financier du gouvernement japonais et des fonds conjoints des nations unies. Deux projets conduits par l’Unicef, dont le projet « Mokanda ya Mbotama », en lingala ou « Acte de naissance » en collaboration avec le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr). Ce fonds a permis d’octroyer 10.732 actes de naissance.
A ce sujet, le pourcentage des enfants de moins de 5 ans n’ayant pas d’actes d’état civil tend à baisser passant de 19% en 2005 à 4,1% en 2014-2015.
Selon l’institution onusienne, au Congo les personnes dépourvues d’acte de naissance sont en majorité des jeunes, la moitié de cette population à moins de 23 ans %). (ACI/ Édouard Mangongo)
