Brazzaville, 03 Mai (ACI)-L’Union des syndicats du Congo (Usc), a organisé, du 29 au 30 avril dernier à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités des membres de ce syndicat sur les devoirs et leurs droits.
Cet atelier, placé sous le thème « la pratique syndicale à l’ère du multi-syndicalisme en République du Congo : enjeux, défis et perspectives », a eu pour but de rappeler aux syndicats leur rôle dans la gestion des discussions entre les employeurs et les travailleurs.
Il s’est agi, aussi, de faciliter l’échange des idées entre syndicalistes sur leur rôle dans l’amélioration de la productivité locale. Pour l’Usc, une productivité améliorée est mutuellement bénéfique pour les travailleurs et les employeurs. Elle contribue à la stabilité économique d’un pays.
L’atelier a établi pour les syndicalistes d’être impliquer dans la politique concernant le respect des 54.000 Fcfa du Salaire minimum garanti (Smig) dans les entreprises professionnelles et le secteur informel. L’amélioration des conditions de travailles des employés des domaines précités, en respectant les 8h de services. « Travailler au-delà des horaires légaux est un délit », a soutenu la présidente de l’Usc, Mme Anne Marie Nzila.
Pour elle, la dignité humaine n’est plus respectée, il suffit d’observer comment sont traiter les techniciens de surface dans leurs milieux de travail
Par-ailleurs, l’Usc réclame l’harmonisation de l’allocation familiale dans tous les secteurs professionnels, la syndicalisation des écoles privées, des églises et des compatriotes nationaux évoluant dans les ambassades accréditées au Congo. Elle a, aussi, dénoncé le manque d’une école syndicale et souhaité l’ouverture de la bourse de travail.
Créer en 2016, l’Usc plaide pour l’organisation des élections régulière des membres du corps syndical, car elles n’ont pas été tenues depuis 2013. (ACI/Sandra Itoua)
