Il nous revient à l’esprit l’appel vibrant du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, au peuple congolais, qu’il sied de rappeler : « La véritable liberté d’un peuple n’est effective que lorsque ce dernier s’appartient à lui-même. » Lancé lors de son message à la nation, à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance du Congo, cet appel exhorte au renforcement d’un sentiment national profond, dont le point d’ancrage demeure et demeurera à jamais la devise nationale adoptée le 15 août 1960, à savoir ‘’Unité-Travail-Progrès’’.
En effet, pour le peuple congolais, autant que pour tout autre peuple, le concept s’appartenir à soi-même exige à ce dernier d’être le premier acteur de sa vie, en ce sens qu’il doit produire ce qu’il consomme. C’est à juste titre que le Chef de l’Etat a interpellé la conscience nationale sur le fait qu’« un peuple qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un peuple libre ».
C’est donc dire que l’agriculture devrait bénéficier d’un accompagnement davantage soutenu pour son développement, afin de doter le pays d’une grande capacité de produire, autant pour une autosuffisance alimentaire de la population que pour la réduction de la dépendance alimentaire vis-à-vis des producteurs extérieurs.
Dans cette optique, sous l’impulsion du Président de la République, le gouvernement, avec la mise en exécution du Plan National de Développement (PND) 2022-2026, œuvre inlassablement à la création des conditions d’une agriculture qui puisse mener à des résultats substantiels, d’autant plus que ce secteur est compté parmi les chantiers majeurs dudit PND.
Au nombre de ces conditions, il sied de noter la mise en place des zones agricoles protégées (ZAP) à travers le pays, une action qui a nécessité et nécessite un financement conséquent et permanent, pari que le gouvernement, avec l’appui du Chef de l’Etat, est en train de tenir, l’agriculture étant toujours considérée comme l’un des piliers de développement de l’économie congolaise, susceptible de concourir à l’évolution d’autres secteurs pour la diversification de cette dernière.
Il sied de souligner que l’ambition légitime de développer l’agriculture au Congo n’est pas une vaine option, dès lors que le pays dispose de plusieurs atouts. Il s’agit notamment de la ressource humaine laborieuse, constituée en majorité de jeunes, et des ressources naturelles, entre autres la terre, arable dans sa majeure partie, le riche réseau hydrographique, sans oublier les gisements de phosphate et de potasse, ainsi que les importantes réserves de gaz, propices à la production des engrais, comme a su le rappeler le Président Denis Sassou-N’Guesso dans ledit message à la nation.
Olga Rachelle Mangouandza
