Lancement du collectif dénommé ‘’Femmes et intelligence artificielle du Congo’’

Une vingtaine de femmes, ont lancé, le 1er mars à Brazzaville,  le collectif dénommé « Femmes et intelligence artificielle du Congo » (Fiac), en vue de sensibiliser la communauté féminine à ce nouvel outil technologique.

Cette plateforme réunit des entrepreneuses et des étudiantes. Elle vise à former ses membres à l’intelligence artificielle tout en établissant un système de mentorat, où chaque membre de la Fiac encadre deux à trois étudiantes pour transmettre son expertise.

« L’objectif est de préparer les étudiantes à prendre la relève au sein de l’industrie », a déclaré l’initiatrice de cette plateforme, Mme Kriss Brochec, mettant en avant l’entrepreneuriat féminin en valorisant les produits des participantes ayant suivi la formation. Cette initiative vise, également,  à créer un réseau solide et à fournir un soutien, a indiqué Mme Brochec.

Elle a, aussi, souligné que la création de la Fiac découle d’une formation organisée en janvier 2024 par le label Mama Digital. « Nous avons eu neuf sessions en ligne de 20h00 à 22h00 tout au long du mois de janvier, au cours desquelles elles ont appris divers outils tels que Canva », a-t-elle expliqué.

Parmi les compétences acquises par ces femmes, on compte la création de supports audiovisuels,  entre autres, des affiches, des vidéos courtes, des animations, ainsi que l’exploration de plusieurs outils d’intelligence artificielle, dont le Chat Gpt.

Remerciant la formatrice pour la qualité de la formation, l’une des participantes et membre de la Fiac, la Dre Dominique Nguiegna, a mentionné l’enrichissement de cette expérience et a encouragé d’autres femmes et filles à s’inscrire, soulignant les opportunités d’amélioration dans divers domaines.

Lors de la cérémonie de lancement de la Fiac, sa marraine, Mme Aline France Etokabeka, a exprimé son intérêt à accompagner ces femmes, tout en donnant l’importance de soutenir les femmes dans l’apprentissage de cette technologie omniprésente dans la vie quotidienne.

De son côté, le directeur de Yekolab, M. Max Bonbhel, a fait savoir que bien que cet outil présente des avantages, il comporte des risques en raison de l’absence de réglementation.

Au cours de cette cérémonie, les participantes à la formation ont reçu des certificats de fin de formation. (ACI/Berninie Dédé Massamba)

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